Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a réaffirmé mardi à Bouira l'engagement et la disposition de son département à accompagner davantage les producteurs ainsi que les exportateurs afin de redynamiser le marché national et booster les exportations et l'économie du pays. "Notre pays dispose de fortes potentialités agricoles, industrielles et touristiques, et Bouira en est l'exemple. Nous sommes toujours prêts à accompagner les producteurs et les exportateurs pour booster l'économie du pays et couvrir les besoins du marché national en différents produits", a souligné M. Rezig, qui visitait une usine de production de sauces industrielles, à El Hachimia. Sur place, M. Rezig s'est dit très content de "voir une usine comme celle d'El-Hachimia produire et exporter vers des pays africains et européens". "Je suis très content de voir une usine locale produire selon les normes mondiales et exporter ses produits vers l'Europe et l'Afrique", a lancé le ministre à l'adresse de l'investisseur privé, avant de lui exprimer à nouveau son engagement de l'accompagner davantage pour étendre son activité et ses exportations via la création de nouveaux marchés. Visitant une foire de produits locaux organisée sur l'esplanade jouxtant la maison de la culture, Ali Zaâmoum de la ville de Bouira, le premier responsable du secteur du commerce a réaffirmé la disposition de son département à œuvrer, en collaboration avec les autres ministères, pour aplanir toutes les difficultés auxquelles font face les producteurs, notamment de la filière oléicole. A propos de la commercialisation de l'huile d'olive, M. Rezig a jugé qu'il est temps pour ce produit d'étendre son marché et d'aller vers d'autres pays arabes et africains. Il a appelé les services concernés à coordonner plus avec la chambre de commerce de la wilaya de Béchar pour tenter d'atteindre le marché de la Mauritanie. "Notre huile d'olive qui répond à toutes les normes mondiales, a sa place sur le marché de 53 pays africains, de 22 pays arabes et 27 pays européens. Notre visite à Bouira se veut un message pour aller vers plus d'exportation de nos produits, et cela demande une collaboration permanente entre les secteurs de l'Industrie, l'Agriculture et le Commerce", a souligné l'hôte de Bouira. "L'exportation est le point commun qui relie ces trois secteurs et qui nous oblige à travailler ensemble", a insisté M. Rezig, avant de mettre l'accent sur la nécessité de travailler pour "permettre aux producteurs de commercialiser leurs produits à travers les 48 wilayas du pays et pour quoi pas de l'exporter vers l'étranger", a-t-il dit. Dans un point de presse tenu en marge de sa visite à Bouira, le même responsable a rappelé qu'un registre de commerce destiné uniquement aux exportateurs a été créé pour justement faciliter et encourager les producteurs à exporter leurs produits. Au sujet de la lutte contre le commerce informel, le ministre a expliqué que l'Algérie nouvelle a décidé d'absorber ce phénomène de façon progressive et ce via la création du "registre de commerce ambulant" pour permettre à la fois aux jeunes commerçants, de faire nourrir leurs familles et aussi de s'insérer progressivement dans l'activité commerciale officielle. M.Rezig a évoqué, entre autre, la question relative au paiement électronique, qu'il a estimé indispensable pour le commerce notamment en cette période de crise financière. "Il y'a de l'engouement pour les terminaux de payement électronique (TPE) à Bouira ainsi que dans d'autres wilayas. Nous devons coordonner plus avec Algérie Poste pour généraliser cette technique, et nos efforts ont commencé à donner des fruits", s'est réjoui le ministre.