Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi a affirmé jeudi à Alger que le projet d'amendement de la Constitution soumis à référendum populaire, le 1er novembre prochaine, encourageait les jeunes à participer à la vie publique et politique, qualifiant le référendum d'"étape marquante dans l'histoire de l'Algérie". Dans une allocution lors d'une journée de sensibilisation organisée par le Mouvement associatif sportif et juvénile de la wilaya d'Alger, autour de l'amendement de la Constitution, le ministre a mis en exergue les dispositions les plus importantes contenues dans le projet, relatives aux jeunes, notamment celles ayant trait aux prérogatives du Conseil supérieur de la jeunesse qui sera une instance consultative devant contribuer "efficacement" à l'élaboration et à la mise en œuvre des politiques publiques. Le ministre qui a qualifié cette frange de la société de "réservoir de la Nation", a appelé les jeunes à une participation "massive" en faveur de ce projet qui leur permettra, a-t-il assuré, de "porter le flambeau et de vivre dans un Etat de Droit où les droits et libertés seront respectées". Pour le ministre de la Jeunesse, ce référendum se veut "une étape marquante dans l'histoire de l'Algérie et une opportunité pour les jeunes afin de contribuer, de manière efficace, à opérer le changement revendiqué par le peuple lors de son Hirak béni". Par ailleurs, M. Khaldi a évoqué les garanties contenues dans le projet d'amendement de la Constitution, relatives à la réactivation du rôle de la société civile dans la gestion de la vie publique, évoquant en ce sens, les missions qui seront dévolues à l'Observatoire national de la société civile. Lire ausssi: Le projet de révision de la Constitution est "l'incarnation de la volonté du peuple au changement" A ce titre et tout en mettant l'accent sur le rôle de la société civile dans "la concrétisation du véritable sens de la démocratie participative", le ministre estime que ceci permettra de "contribuer véritablement à opérer une rupture avec les pratiques de passé et établir un Etat fort qui protège les faibles". Pour sa part, la délégué local du médiateur de la République à la wilaya d'Alger, Djazia Taflis a souligné que le projet d'amendement de la Constitution vise à "édifier une Algérie nouvelle où la confiance sera rétablie entre le citoyen et ses institutions, à travers l'ouverture de canaux directs de part et d'autre, qualifiant cet amendement constitutionnel de "projet national qui s'inscrit dans le cadre d'une concordance nationale et qui est à la hauteur des ambitions des différentes franges de la société, dont notamment, les jeunes". Relevant la symbolique du choix porté sur la date du 1er Novembre, comme rendez-vous pour le référendum populaire autour de ce projet, Mme Taflis appelé tout un chacun, à participer à l'étape du référendum qui est, pour la même responsable, "une échéance historique".