Le conseiller auprès du Président de la République chargé du mouvement associatif et la communauté nationale à l'étranger, Nazih Berramdane, a estimé samedi à Oran, que la société civile sera, au vu des dispositions du projet d'amendement de la constitution "un partenaire dans la prise de décision et dans la réalisation du développement économique du pays". M. Berramdane a indiqué, lors d'une rencontre organisée par la Fédération de la société civile, en présence également du conseiller du président de la République, chargé des affaires juridiques et judiciaires, Boualem Boualem, que le mouvement associatif, au vu du nombre d'articles portés dans le projet d'amendement constitutionnel, "sera un partenaire dans la prise de décision et dans la réalisation du développement économique du pays, dans un cadre démocratique participatif effectif". Dans ce contexte, l'orateur a insisté sur la nécessité pour le mouvement associatif et la société civile, y compris la communauté algérienne de l'étranger, de participer à la gestion des affaires du pays. "Ce souci a été évoqué dans six articles entiers, c'est dire toute l'importance accordée à cette question", a-t-il déclaré. Lire aussi: Nécessité de doter la société civile de mécanismes juridiques et réglementaires Nazih Berramdane a rappelé que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reconnu le rôle de la société civile qui dispose de talents et de compétences avérés capables de participer au développement et juguler la crise sanitaire que vit le pays. L'orateur a également valorisé le rôle du mouvement associatif dans les quartiers et les communes et différentes régions du pays. "La crise sanitaire due à la propagation du Coronavirus a prouvé la forte résilience de la société civile à agir dans la cohésion et l'entraide sur le terrain pour alléger la pression exercée sur des institutions de l'Etat comme en témoignent les nombreuses initiatives aux côtés des campagnes de sensibilisation continues autour des moyens de protection contre cette pandémie", a poursuivi l'intervenant. Nazih Berramdane a, enfin, estimé que le vote en faveur de la nouvelle constitution constituera "une première étape vers le changement et vers l'institution d'une Algérie nouvelle".