Les animateurs de la campagne référendaire sur la révision constitutionnelle ont axé leurs interventions et leurs appels, dimanche au 19ème jour de cette campagne, à une "participation massive" le 1er novembre prochain en vue "d'opérer le changement" et de "consacrer la justice et l'égalité". A cet égard, le secrétaire général de l'Association nationale pour la promotion de la citoyenneté et des droits de l'Homme, Hicham Belarif, a appelé, à partir de Dréan dans la wilaya d'El Tarf, les citoyens à participer au référendum du 1er novembre prochain pour "opérer le changement et consacrer l'égalité et la justice''. "Le prochain rendez-vous référendaire est une opportunité à saisir pour opérer le changement espéré et concrétiser l'égalité et la justice", a-t-il affirmé lors d'un meeting tenu à la salle de cinéma de la ville. De son côté, le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) a lancé un appel dans le même sens aux citoyens pour participer "massivement" au référendum du 1er novembre et exprimer ainsi leurs voix pour s'ériger en exemple de civisme et de nationalisme à travers l'expression pacifique et civilisée de tous les avis". A Batna, les participants à une rencontre de sensibilisation organisée par le secrétariat national de l'Organisation nationale algérienne de la société civile (ONASC), ont appelé à "la nécessité de réussir le rendez-vous électoral afin de jeter les bases d'une nouvelle Algérie", considérant que la forte participation des Algériens permettra de "faire obstacle aux personnes malintentionnées". Lire aussi: L'amendement constitutionnel marque la réconciliation de l'Algérie avec elle-même et avec son histoire Pour sa part, le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Salim Labatcha, a estimé, depuis la wilaya d'Oran, que le projet d'amendement de la Constitution "est à même de garantir la protection des deniers publics, de rationaliser leur utilisation et de rompre avec toutes les formes de dilapidation et d'abus." Dans le même sens, le commandant général des Scouts musulmans algériens (SMA), Abdelkader Hamzaoui, a estimé que le projet d'amendement de la Constitution "vient en réponse aux revendications du +hirak+ ayant appelé à un changement profond dans le mode de gestion des affaires du pays". Pour le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abou El Fadhl Baadji, le projet d'amendement de la Constitution "garantit la liberté d'opinion et la liberté de pratique du culte dans le cadre des lois en vigueur". Le conseiller auprès du président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger, Nazih Berramdane, a affirmé, depuis Bordj Bou Arreridj, que la société civile sera "le premier allié du redressement de l'Etat", à la faveur du projet d'amendement constitutionnel, soumis au référendum populaire le 1er novembre prochain. Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a relevé, dans une intervention à la Télévision algérienne et à la Radio nationale, que le projet d'amendement de la Constitution "marque la réconciliation de l'Algérie avec elle-même, avec son histoire et avec les aspirations de ses enfants", ainsi que "la remise sur les rails de notre pays après les dérives des dernières années qui ont failli détruire la cohésion de l'Etat et de ses institutions". De son côté, le général de Corps d'Armée, Saïd Chanegriha, Chef d'Etat-major de l'Armée nationale populaire (ANP), a appelé, depuis Ouargla, à "faire de ce rendez-vous électoral important du référendum sur le projet de révision de la Constitution une réussite" et à "faire preuve davantage d'abnégation et de privilégier la voix de la raison et du bon sens, loin des intérêts personnels étroits, car nul autre intérêt ne peut s'élever au-dessus de l'intérêt de la patrie".