Voici des déclarations marquantes tirées des interventions lundi des animateurs du 6ème jour de la campagne référendaire sur l'amendement de la Constitution, initié par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. - Salim Labatcha, secrétaire général de l'Union générale des Travailleurs algériens (UGTA), à Alger: Sur 100 suggestions formulées par l'Union, 28 traitant notamment du volet économique, ont été prises en considération dans le projet d'amendement de la Constitution qui sera soumis à référendum le 1er novembre prochain". "Les 28 propositions de l'UGTA étaient principalement axées sur le rôle participatif du citoyen dans le développement local et la constitutionnalisation de la lutte contre le transfert illicite de fonds à l'étranger". - Nazih Berramdane, conseiller auprès du président de la République, chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger, à Biskra: "Le projet d'amendement de la Constitution renferme les preuves d'une sincère intention de partenariat et de main tendue à la société civile". Il "clarifie les mécanismes qui permettront à la société civile d'être un partenaire au développement, à la prise de décision et à la concrétisation des aspirations sociales, notamment de lutte contre la corruption qui constitue le premier facteur responsable de la dilapidation des ressources nationales et de d'abattement des volontés". - M'hand Berkouk, membre du bureau national du Rassemblement national démocratique (RND), à Bouira: Le projet d'amendement de la Constitution est venu "répondre et porter les ambitions du peuple algérien, qui aspire à l'édification d'un véritable Etat de droit". Le pays "vit une conjoncture exceptionnelle après avoir franchi un grand pas vers la stabilité via l'organisation des élections présidentielles du 12 décembre 2019 dans un climat de transparence". - Filali Ghouini, président du Mouvement El-Islah, à Biskra: Le projet d'amendement de la Constitution est une "priorité nationale" en ce qu'il constitue une "transition vers l'Algérie nouvelle dans laquelle l'Etat de droit et les libertés sont consacrés". "Il répond aux revendications des citoyens et des citoyennes qui sont sortis dans le cadre du Hirak authentique le 22 février 2019 et à la classes politique qui a appelé au changement". - Cheikh Mohamed Ali Bel Arabi Tidjani, Calife général de la Tariqa (confrérie) Tidjania, à Laghouat : Le retour au peuple pour définir son destin à travers la Constitution du pays "est un point positif à inscrire à l'actif de la direction actuelle du pays (le président Abdelmadjid Tebboune) qui a honoré ses engagements pris lors de la campagne électorale". "Il n'est un secret pour personne qu'il existe des parties qui guettent l'Algérie, ne lui souhaitent pas du bien et œuvrent pour le boycott du prochain référendum sur l'amendement de la Constitution et la diffusion, via les réseaux sociaux, de leurs idéologies", mais "la jeunesse algérienne est assez mature et consciente pour ne pas se laisser entrainer par des groupes cherchant la déstabilisation et l'entrave à tout ce qui serait positif pour l'Algérie". - Abderrahamene Hamzaoui, commandant des Scouts musulmans algériens (SMA), à Mostaganem: "La Constitution 2020 constitue une nouvelle étape de réforme, de changement et d'édification d'un Etat fort, moderne et authentique. Elle marquera également la fin de la corruption et de la bureaucratie." Le projet d'amendement de la Constitution est conforme aux revendications du Hirak, qui a appelé à la réforme et au changement, et traduit la volonté du peuple algérien". - Hicham Belarif, secrétaire général de l'Association nationale pour la promotion de la citoyenneté et des droits de l'Homme, à Chlef: "Le projet d'amendement constitutionnel est une opportunité pour le changement et la promotion de la société civile (...). La promotion de la société civile, particulièrement des associations, contribuera à transmettre les préoccupations des citoyens".