Le Médiateur de la République, Karim Younes, a soutenu, mardi à Blida, que le projet d'amendement de la Constitution, qui sera soumis au référendum du 1er novembre prochain, "va ouvrir la voie pour consacrer la justice sociale et l'équité". "Le projet de la nouvelle Constitution va ouvrir la voie pour établir de nouveaux modes de consécration de la justice sociale, l'équité économique et l'équilibre politique", a déclaré Karim Younes lors de sa visite du siège de la représentation locale du Médiateur de la République. Il a souligné que le citoyen, "qui aspire au changement et à améliorer ses conditions de vie, est appelé à d'exprimer son opinion, tel que garanti par la Constitution", assurant, en outre, que le projet d'amendement constitutionnel "garantie à chaque citoyen la liberté d'exprimer ses idées et convictions, même si elles sont différentes de celles du pouvoir". Il a cité, à titre d'exemple, l'"opposition qui a toute la liberté d'exprimer ses orientations politiques, exception faite des personnes exprimant des idées contre leur pays, ou les textes de la République", a-t-il indiqué. Sur un autre plan, Karim Younes a indiqué que" le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, est animé d'intentions sincères pour lutter contre la bureaucratie et la corruption, à travers la nouvelle Constitution, soumise au référendum et qui est une porte ouverte pour l'édification de l'Algérie de la justice et de l'équité". Il a souligné, par ailleurs, l'insistance du président de la République "sur l'impérative éradication de ces fléaux (bureaucratie et corruption) afin d'améliorer la situation du pays". "Nous œuvrons au sein de l'institution du Médiateur de la République", a-t-il ajouté, en vue de "lutter contre la bureaucratie sous toutes ses formes, contre les abus et la subornation, à travers les représentations créées à travers l'ensemble des wilayas, dans l'objectif d'édifier une nouvelle Algérie plus juste et plus équitable", a soutenu Karim Younes. Il a rappelé, à ce titre, l'"engagement du président de la République à la prise en charge des dossiers qui n'ont pu être traités" par son organisme, vu "sa détermination à veiller au respect des droits des citoyens, par les institutions de l'Etat et les collectivités locales dans l'objectif d'amélioration du service public", a-t-il observé. Le Médiateur de la République a déploré, à l'occasion, la "prolifération des pratiques bureaucratiques à travers l'ensemble des wilayas et des organismes publics et à tous les niveaux qu'il n'est pas facile de les éradiquer", a-t-il observé. Il a instruit, à cet effet, le délégué de la wilaya du Médiateur de la République, d'"accorder la priorité aux femmes divorcées, aux veuves en charge d'enfants en bas âge et aux personnes aux besoins spécifiques", assurant que l'"Etat confère un intérêt particulier à l'amélioration des conditions de vie de ces catégories. D'ailleurs certaines personnes de ces catégories se sont rapprochées du Médiateur de la République, qui a pris en charge leurs préoccupations", a-t-il informé. A la fin de sa visite à Blida, le Médiateur de la République s'est rendu, dans le cadre de la célébration de l'anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale (1 er novembre 1954), au domicile du moudjahid Abdelkader Saàdna, "l'un des symboles de la résistance", comme il l'a qualifié, ayant rejoint les rangs de l'Armée de libération nationale (ALN) à l'âge de 16 ans.