La machine de répression militaire marocaine continue de cibler les enfants du peuple sahraoui dans les territoires occupés, alliant intimidation, embargo et harcèlement, comme en témoigne l'enfant Hayat Moulai Ahmed Cidia (Aldia), victime de ces pratiques exercées par les responsables de son école et du centre de police à Laâyoune, indiquent des rapports sahraouis sur les droits de l'Homme. A Boujdour occupée, la répression par l'occupant marocain bat son plein et cible même les foyers des sahraouis, en limitant leur déplacement et en interdisant à la population solidaire de leur rendre visite, dans une image très expressive des hostilités que manifestent le régime marocain contre des civils désarmés sur leur territoires occupés, rapportent des médias sahraouis. Les domiciles des activistes pour les droits des Sahraouis, pour ne citer que Fatma Mohamed El-Hafedh, Sultana Sid Ibrahim Khaya, et Hamdi Mohamed Habadi, sont à présents placés sous embargo et encerclés depuis quelques jours déjà par des éléments de l'armée marocaine en tenue officielle et en civil. Une panoplie de photos et de vidéos a été relayée sur les réseaux sociaux pour mettre au grand jour cet embargo ou encore l'hystérie affichée par les forces d'occupation qui s'emploient à encercler les domiciles des militants et interdire tout contact avec les citoyens solidaires. A noter que de nombreux citoyens ont été interdits de rendre visite à la militante Sultana Khaya, dont les membres de la famille continuent à souffrir des blessures qu'ils ont subies suite à une attaque brutale par les forces ennemies, et interdits de se rapprocher de Fatma Mohamed El-Hafedh, traitée par la police marocaine avec provocation et humiliation. Face au bafouement des droits de l'Homme dans les territoires occupés et la politique de vengeance adoptée par l'occupation marocaine, les Sahraouis montrent encore une fois que leur détermination et insistance à poursuivre la lutte armée pour recouvrer la souveraineté de la République sahraouie sont plus fortes et plus résistantes que jamais. Le cas de l'enfant Hayat Moulai Ahmed Cidia, ciblée par la machine d'intimidation marocaine, est un exemple on peut plus édifiant de l'acharnement de l'occupant se venger du peuple sahraoui, qui demeure déterminé à lutter pour recouvrer ses territoires occupés et préserver ses richesses. En effet, selon des rapports sahraouis, l'enfant, âgé d'à peine 12 ans, a été maltraité à l'intérieur même de son école avant d'être conduit à un poste de police à El-Ayoune occupée, au seul motif de porter une tenue aux couleurs de l'emblème sahraoui. En guise de solidarité, des composantes de la société civile sahraouie dans les villes occupées, ont lancé, mardi, une campagne sous le slogan "Nous sommes tous Aldia". Il s'agit par cette campagne de démontrer la terreur et les actes racistes auxquels se livre le régime d'occupation marocain à l'encontre des enfants sahraouis, ce qui est une violation flagrante de la Loi et des conventions internationales sur la protection des enfants, selon les organisateurs de cette initiative. Un communiqué sanctionnant cette initiative a affirmé que ces actes d'harcèlement interviennent concomitamment avec le retour à l'affrontement militaire au Sahara occidental, mettant en garde contre la campagne malveillante menée par les forces d'occupation marocaine contre les Sahraouis dans les villes occupées, qui pourrait conduire à d'autres agressions qui toucheront des enfants, voire même des adultes. Tout en condamnant ces actes, criminels et contraires à la loi, les organisateurs de la campagne ont rappelé les prescriptions des conventions internationales pertinentes, notamment l'article 13 de la Convention relative aux droits de l'enfant (HCDH) de 1989 et la Convention de Genève IV sur la situation des enfants lors des conflits armés.