La déclaration finale de la Conférence interparlementaire européenne de solidarité avec le peuple sahraoui a appelé, via la plateforme numérique, la communauté internationale à agir pour mettre fin au statu quo dans le règlement politique du conflit au Sahara occidental et à œuvrer, en urgence, pour le respect des droits inaliénables du peuple sahraoui, à travers l'organisation d'un référendum d'autodétermination. La déclaration ayant sanctionné les travaux de la réunion virtuelle dont l'APS avait obtenu une copie, avait appelé le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, à mettre fin "au statu quo et à agir en urgence pour respecter les droits inaliénables du peuple sahraoui, notamment par la mise en œuvre de la résolution 1514 de 1960 de l'Assemblée générale des Nations Unies". Les participants ont appelé l'Union européenne (UE) et la communauté internationale à "agir légalement pour régler le conflit au Sahara occidental, en organisant un référendum d'autodétermination pour le peuple sahraoui". Ils ont également appelé "les pays européens à agir en urgence pour reconnaître la République arabe sahraouie démocratique (RASD), qui est membre de l'Union africaine (UA)". La déclaration finale a "fermement" condamné la violation par le Maroc de l'accord de cessez-le-feu signé en 1991 à travers son "intervention militaire contre des civils sahraouis dans la zone tampon d'El-Guerguerat à la frontière internationale sud du Sahara occidental, le 13 novembre 2020, et la répression de la population sahraouie dans les territoires occupés". Ils ont condamné, en outre, "la déclaration unilatérale du président américain sortant, Donald Trump jeudi dernier qui constitue "une violation flagrante de la Charte des Nations unies et de toutes les résolutions internationales onusiennes et de l'Union africaine (UA)". Soulignant que "le Sahara occidental n'est pas à vendre, ni à troquer", les participants ont affirmé que "l'accord conclu entre le Maroc et les Etats unis constitue une haute trahison vis-à-vis des peuples sahraoui et palestinien". Le Parlement européen (PE) considère que la poursuite du conflit au Sahara occidental "depuis plusieurs décennies, conjugué à l'incapacité des Nations unies à garantir les droits du peuple sahraoui, principalement son droit à l'autodétermination, sont à l'origine de la persistance de la situation actuelle". La déclaration a rappelé également la responsabilité de l'UE qui a soutenu "à travers des accords commerciaux illégaux et une ignorance totale des résolutions de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE)", l'occupation marocaine et sapé les efforts des Nations unies pour la paix". Appelant le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à "agir rapidement afin de libérer tous les détenus politiques sahraouis incarcérés dans les prisons marocaines, ladite déclaration a mis en avant "la pleine solidarité avec le peuple sahraoui en cette période difficile et sa détermination à oeuvrer pour arracher sa liberté".