BIR LAHLOU (Territoires sahraouis libérés)- Le gouvernement sahraoui a estimé, mardi, que l'attachement du Conseil de sécurité aux résolutions internationales sur le règlement de la question du Sahara Occidental était "une condamnation" de la politique d'occupation marocaine, visant à confisquer aux Sahraouis le droit inaliénable à l'autodétermination. "L'attachement du Conseil de sécurité à la nature juridique de la question sahraouie et au règlement pacifique basé sur les résolutions de la légalité internationale constitue une condamnation de la politique de l'occupant et de ses complices visant à confisquer au peuple sahraoui le droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance", a indiqué le gouvernement sahraoui dans un communiqué au lendemain de la séance à huis-clos tenue par le Conseil de sécurité sur le Sahara Occidental. Cette position est "un revers" à l'annonce du président sortant américain Donald Trump de la reconnaissance de "la souveraineté" présumée du Maroc sur le Sahara Occidental, ajoute le communiqué. Des pays membres du conseil ont vivement critiqué la décision du président américain "qui fait perdre à son administration le droit de formuler les décisions relatives au Sahara Occidental, dont elle jouissait auparavant, a fait savoir la même source. Lire aussi : Sahara occidental: Stéphane Dujarric réitère la position "inchangée" de l'ONU Le Conseil de sécurité a tenu lundi une séance huis-clos sur les derniers développements de la situation au Sahara occidental, plus d'un mois après la violation par le Maroc du cessez-le-feu dans la zone tampon d'El Guerguerat et quelques jours après l'annonce faite par le président américain. Citant des sources onusiennes, le gouvernement sahraoui a souligné que "l'Etat d'occupation marocain, avec la complicité de la France, a tenté comme à l'accoutumée d'entraver la tenue de cette séance "si son objet n'était pas un appel au cessez-le-feu", souligne le gouvernement sahraoui, citant des sources onusiennes, ajoutant que "la déception a été grande pour l'occupant", conclut la même source.