L'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) a convoqué le directeur de la chaine "El Hayat TV" suite à une plainte déposée par l'entreprise publique "Verital" concernant la diffusion d'informations mettant en doute l'intégrité des experts de l'entreprise, a indiqué un communiqué de l'ARAV. Dans ce cadre, l'ARAV a indiqué dans son communiqué avoir été destinataire d'une plainte émanant de l'entreprise publique "Verital SPA" concernant la diffusion d'informations mettant en doute l'intégrité des experts de la société, lors de l'émission +Crisis+ de la chaine El Hayat TV, où il a été avancé que l'entreprise publique n'avait pas procédé aux opérations d'inspection et de contrôle des avions et que ses experts auraient bénéficié d'avantages en contrepartie de facilitations de survol et de dérogation à l'application stricte des conditions de contrôle. De même qu'il a été prétendu que l'avion espagnol affrété Swift Air n'était pas en mesure de voler, selon le présentateur du programme, ce qui est en contradiction avec le rapport de l'enquête judiciaire algérienne et étrangère qui a révélé que cet accident est du à une erreur humaine des pilotes espagnoles, selon le communiqué. Suite à cette plainte, l'ARAV a convoqué le directeur d'"El Hayat TV" pour lui demander des explications sur son contenu, lequel a affirmé que la chaine détient les documents et les preuves qui attestent les accusations citées dans cette émission et que la chaine garantit le droit de réponse à la société Verital. Lors de la rencontre, l'ARAV a fait remarquer au directeur de la chaîne que "ladite émission a fait la promotion de compagnies aériennes étrangères aux dépens de la compagnie aérienne nationale. Le directeur de la chaîne a "reconnu cette erreur et assuré que ça ne se reproduira plus". Concernant la responsabilité de la société "Verital" dans le renouvellement des licences aériennes et ses missions de contrôle, celles-ci sont définies par des décrets, des lois exécutives et réglementaires et les recommandations des constructeurs aéronautiques, surtout lorsque le stationnement dure longtemps. Lire aussi : ARAV : vers un protocole fixant les normes des couvertures médiatiques des crimes d'enlèvemen L'ARAV a, dans ce cadre, rappelé la nécessité de s'en tenir à la déontologie professionnelle et de respecter les bases et règles du journalisme professionnel qui mettent les plates-formes médiatiques à l'abri de toute instrumentalisation dans des débats stériles qui ne servent pas l'intérêt public et nuisent à l'ordre public. Et d'ajouter que seule la Justice est habilitée à trancher pareilles affaires techniques qui nécessitent une expertise spécialisée.