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Trump mis en accusation au Congrès, un deuxième "impeachment" historique
Publié dans Algérie Presse Service le 14 - 01 - 2021

Donald Trump est devenu le premier président américain à être mis pour la deuxième fois en accusation au Congrès, en raison des violences au sein du Capitole, qui marquera à une semaine de la fin de son mandat le 20 janvier, l'ouverture d'une procédure historique de destitution.
La Chambre des représentants a approuvé mercredi sa mise en accusation pour "incitation à l'insurrection". Il est accusé d'avoir encouragé la semaine dernière ses partisans pour des violences au sein du capitole ayant fait cinq morts. Mais le Sénat ne pourra pas le déclarer "coupable", avant son départ du pouvoir.
Dominée par les démocrates, la Chambre des représentants s'est prononcée mercredi, en faveur d'un "impeachment" par 232 voix contre 197 à l'encontre de Trump, 74 ans, qui est devenu le premier président des Etats-Unis à être mis en accusation pour la deuxième fois au Congrès. En vertu de la Constitution, il appartiendra désormais au Sénat de le juger.
Les démocrates prendront le contrôle de la chambre haute mais ils sont toutefois encore loin d'une "destitution ou d'une inéligibilité", puisqu'ils auront besoin, - lors d'un procès qui aura sans doute lieu après le 20 janvier-, du vote de 67 sénateurs, soit 17 républicains, pour déclarer "coupable", Trump, lâché par ses pairs après une série de démissions dans son gouvernement et des critiques cinglantes.
En outre, ce vote dépendra du fervent allié de Trump, leader des conservateurs Mitch McConnell, qui n'a pour l'instant pas encore arrêté sa décision. Il a fait savoir qu'il n'excluait pas de voter avec les démocrates pour déclarer Trump "coupable", en cas de procès, estimant en outre, que le Sénat "est dans l'impossibilité de juger de manière équitable" Trump avant la fin de son mandat et la prestation de serment du président élu.
Contrairement à l'acte d'impeachment dans l'affaire ukrainienne, adopté par les élus démocrates, dix députés républicains ont voté cette fois-ci en faveur du renvoi en procès, dénonçant entre autres, "une plus grande trahison par un président des Etats-Unis de ses fonctions et de son serment envers la Constitution".
Lire aussi: Une pétition internationale condamne la position de Trump sur le Sahara occidental
En dépit du procès en destitution de Trump, le président élu Joe Biden a demandé mercredi au Congrès de travailler sur les priorités de son programme. Il a dit espérer que "le Sénat trouvera une façon de gérer leurs responsabilités constitutionnelles concernant le procès en destitution, tout en conduisant les affaires urgentes de la nation".
Biden a énuméré ses priorités, dont la confirmation des membres de son cabinet, la relance de l'économie américaine "vacillante" et la poursuite du plan de distribution de vaccins contre la Covid-19.
Trump, "un danger évident et immédiat"
A l'ouverture des débats sur une nouvelle mise en accusation du président sortant, la cheffe des démocrates au Congrès Nancy Pelosi a affirmé mercredi, que Trump qui "a incité à cette insurrection, cette rébellion armée", est un "danger évident et immédiat" pour les Etats-Unis et "il doit partir".
Des élus républicains ont au contraire accusé les démocrates de vouloir mener un nouveau procès politique contre le président républicain, appelant à "être concentrés sur (la façon de) rassembler la nation". D'autres, ont toutefois, demandé une "commission d'enquête" et le vote d'une "motion de censure".
Lors de son premier procès en destitution, début 2020, Trump avait contrôlé les troupes républicaines et un seul élu avait voté avec les démocrates pour le déclarer "coupable". Mais cette fois, à en croire le New York Times, il considère le président "responsable" des violences sur le siège du Congrès et voit d'un bon oeil la possibilité de débarrasser le Grand Old Party de ce "personnage encombrant".
Pour ces démocrates, le risque est qu'il accapare toute l'attention et entrave l'action législative du début de mandat en monopolisant les séances. "J'espère que le Sénat trouvera une façon de gérer leurs responsabilités constitutionnelles concernant le procès en destitution, tout en conduisant les affaires urgentes de la nation", a demandé Joe Biden, citant entre autres la confirmation des membres de son cabinet, la relance de l'économie américaine et la poursuite du plan de distribution de vaccins contre la Covid-19.
Quelques heures avant le vote et dans une ville de Washington sous haute tension, Trump avait lancé un nouvel appel au calme. "PAS de violence, PAS de délits, PAS de vandalisme", alors que de nouvelles manifestations sont annoncées pour le week-end.
Critiqué pour avoir tardé, le 6 janvier, à envoyer la Garde nationale, le Pentagone a cette fois autorisé le déploiement de 20.000 soldats pour la cérémonie d'investiture du 20 janvier.


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