Les opérateurs dont les dossiers remplissent les conditions énoncées dans le cahier des charges relatif à l'exercice de l'activité de concessionnaires de véhicules neufs obtiendront leurs agréments provisoires dès dimanche prochain, ce qui leur permettra d'entamer les procédures d'obtention des agréments définitifs et de débuter les opérations d'importation, a indiqué jeudi un communiqué du ministère de l'Industrie. La Commission technique interministérielle mise sur pied aux fins d'examen des demandes des opérateurs économiques désirant exercer l'activité de concessionnaires de véhicules neufs, a procédé à l'étude de dix dossiers présentés par les opérateurs, dont neuf relatifs à l'importation des véhicules touristiques et un seul dossier relatif à l'importation de motocycles. Les opérateurs dont les dossiers remplissent les conditions fixées dans le cahier des charges, obtiendront leurs agréments provisoires, dès dimanche prochain, ce qui leur permettra d'entamer les procédures d'obtention des agréments définitifs et débuter l'importation, conformément au décret exécutif n 20-227 fixant les conditions et les modalités de l'exercice de l'activité de concessionnaires de véhicules neufs, explique-t-on dans le communiqué. Pour sa part, la Commission technique chargée de l'étude et du suivi des dossiers relatifs à l'exercice de l'activité de construction de véhicules, a tranché le cas d'un seul dossier portant sur la construction de véhicules touristiques et utilitaires, sur un total de 18 dossiers déposés au niveau du ministère. Lire aussi: Industrie automobile: les taux d'intégration ne seront pas revu L'opération d'étude des dossiers des opérateurs économiques pour les deux activités de concessionnaires de véhicules neufs et de construction de véhicules se poursuivra jusqu'à l'étude de tous les dossiers déposés, les deux commission ayant augmenté leur rythme de travail en tenant des réunions urgentes tout au long de la semaine. Soulignant ,par ailleurs, que "les listes relayées comme étant les listes des opérateurs économiques ayant obtenu les agréments sont dénuées de fondement", le ministère rappelle que la diffusion de ces fausses informations exposent leurs auteurs aux peines prévues par la loi.