Le métro d'Alger est fin prêt pour recevoir ses usagers tout en adoptant un protocole sanitaire stricte pour faire face au coronavirus mais attend, toujours, le feu vert des autorités publiques pour reprendre ses activités, a-t-on appris, samedi auprès de l'Entreprise du Métro d'Alger (EMA). "On n'a pas de date précise pour la reprise de l'activité du métro d'Alger car c'est aux hautes autorités publiques que revient cette décision", a affirmé la même source à l'APS. Selon l'EMA, des exercices de simulations ont été effectués et toutes les mesures sanitaires et techniques ont été mises au point pour bien recevoir les voyageurs le jour J. Le Métro d'Alger a mis au point des mesures de sécurité en direction des usagers et des employés afin d'éviter la propagation de la pandémie et ce au niveau des différentes stations ou à l'intérieur même des moyens de transport, a rappelé l'EMA. Répondant à une question concernant le motif du retard accusé par le métro d'Alger pour la reprise de ses activités et ce par rapport aux autres moyens de transport, l'EMA a tenu à préciser que ce retard n'a rien à avoir avec le changement de la société gérante tout en précisant, encore que la date de la reprise des activités "demeure entre les mains des autorités publiques". La gestion du métro d'Alger a été confiée le 1er novembre dernier à une entreprise 100% algérienne (une filiale de l'EMA) après la fin du contrat liant l'EMA au partenaire étranger (RATP- El Djazaïr, filiale de la compagnie française RATP-Développement) qui est arrivé à son terme le 31 octobre dernier. Lire aussi: Covid-19: l'EMA accuse une perte de 13 milliards de dinars Pour rappel, le gouvernement avait décidé le 31 décembre dernier, en application des instructions du Président de la République Abdelmadjid Tebboune et suite aux consultations avec le Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie du Coronavirus et l'autorité sanitaire, la reprise "progressive et contrôlée", dès le 1 er janvier 2021, des transports routiers sur les liaisons inter-wilayas (train, autocars et taxis), tandis que la reprise des autres modes de transport à savoir le métro et le transport par câble (téléphérique), l'Exécutif avait décidé qu'elle se fera, dans une seconde étape, en fonction de l'évolution de la situation épidémiologique.