Le président du Botswana, M. Mokgweetsi Masisi, a soutenu que le Maroc doit mettre fin à son occupation illégale de certaines parties du Sahara Occidental, réaffirmant le soutien indéfectible de son pays au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, a rapporté mardi l'agence de presse sahraouie (SPS). Le Président Masisi qui recevait le ministre sahraoui des Affaires étrangères, M. Mohamed Salem Ould Salek, en visite au Botswana en tant qu'envoyé spécial du président de la République sahraouie, Brahim Ghali, a réitéré le soutien de principe et indéfectible que le Botswana a toujours accordé à la lutte légitime sahraouie pour la liberté, l'autodétermination et l'indépendance, considérant que "l'Afrique ne peut être libre que si la République sahraouie est totalement libre". Le président du Botswana a en outre souligné que "l'Union africaine (UA) et les pays africains ne peuvent accepter la violation des principes de l'Acte constitutif de l'organisation continentale, principalement les principes du respect des frontières héritées de la colonisation". La rencontre a été l'occasion pour le ministre sahraoui de "féliciter vivement le Botswana pour sa position avancée et honorable sur le conflit", soulignant "le rôle important qu'il peut jouer dans les forums régionaux, continentaux et internationaux", selon l'agence SPS. Etaient présents également à la rencontre, le ministre des Affaires internationales et de la Coopération du Botswana, Lemogang Kwape, directeur du Département de l'Afrique, Charles Masole, et l'Ambassadeur sahraoui au Botswana, M. Malainin Mohamed, précise la même source. Lundi, le ministre sahraoui a été reçu par son homologue du Botswana, le Lemogang Kwape, au ministère des Affaires internationales, en présence de membres du personnel du ministère et de l'ambassadeur sahraoui auprès du Botswana. M.Ould Salek s'est rendu dans d'autres pays au cours des dernières semaines, pour les informer des derniers développements du conflit au Sahara occidental après la reprise de la lutte armée à la suite de la rupture du cessez-le-feu par le Maroc le 13 novembre 2020.