Les travaux de la 26e réunion du comité ministériel conjoint de suivi de l'accord OPEP/non-OPEP (JMMC) ont débuté, mercredi après-midi, avec la participation du ministre de l'Energie, Abdelmadjid Attar, pour l'examen de la situation du marché pétrolier et des perspectives de son évolution à court terme. La réunion se tient par visioconférence sous la présidence de l'Arabie Saoudite et de la Russie, représentées par leurs ministres de l'Energie respectifs, MM. Abdel Aziz ben Salmane et Alexandre Novak. Les membres du JMMC auront à "évaluer, sur la base du rapport du Comité technique conjoint, "le niveau de conformité aux engagements de réduction de la production de pétrole des pays signataires de la Déclaration de coopération, pour le mois de décembre 2020''. Pour rappel, le JMMC est composé de sept pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui sont l'Algérie, l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, l'Irak, le Koweït, le Nigeria et le Venezuela et de deux pays non membres de l'Organisation, à savoir la Russie et le Kazakhstan. L'Angola participe, également aux travaux du Comité, en sa qualité de Président de l'Opep. Les pays membres de l'Opep+ avaient décidé, en décembre dernier, d'augmenter leur production pétrolière de 500.000 barils/ jour (b/j) à partir de janvier 2021, et convenu de la tenue chaque mois d'une réunion au niveau des ministres pour se concerter autour de la situation du marché pétrolier et de l'ajustement des niveaux de production, sachant que la réduction de la production de l'Opep+ devra passer de 7,7 mb/j à 7,2 mb/j. Lors de la réunion de janvier, les ministres des pays alliés avaient décidé de maintenir leurs niveaux de production actuels, mais ont accordé une exception à la Russie et au Kazakhstan pour augmenter leurs productions d'un total de 75 000 barils/jour, en prenant en considération les besoins énergétiques croissants de ces deux pays durant la période d'hiver".