BOUJDOUR (TERRITOIRES SAHRAOUIS OCCUPES) -Les éléments de police de l'occupant marocain ont intercepté dimanche soir les deux militantes sahraouies des droits de l'Homme, Oum El Mouminine Abdellah Ibrahim et Karima Mhamed Hobadimen, qui se dirigeaient vers le domicile de la militante, Soltana Sid Ibrahim Khaya. Les dispositifs de sécurité marocains qui assiègent le domicile de la famille de Soltana Khaya depuis 81 jours ont interdit aux deux militantes des droits de l'Homme de rendre une visite de solidarité à Soltana, pis elles ont été agressées et violentées. Outre l'agression les deux visiteurs, les appareils de répression marocains ont également agressé la militante, El Ouaara Sidi Ibrahim, qui tentait d'accueillir les deux militantes sahraouies, a déclaré à l'APS la sœur de la militante. Lire aussi: Des experts de l'ONU appellent à la libération immédiate d'un journaliste sahraoui arrêté par le Maroc Les forces du Royaume du Maroc continuent d'imposer un blocus sur le domicile de la militante Sidi Ibrahim Khaya pour le 82e jour consécutif, ainsi que les domiciles des autres militantes sahraouies et ce dans le cadre de la politique du Makhzen visant à imposer des restrictions aux sahraouis et aux villes sahraouies occupées au moment où l'armée sahraouie mène une guerre sans merci depuis le 13 novembre dernier contre les forces de l'occupation marocaine suite à l'agression contre des civils sahraouis dans la brèche illégale d'El Guerguerat. En revanche, les militantes sahraouies continuent de défier les forces de l'occupation en dépit de la répression dont elles font l'objet et d'apporter leur soutien aux luttes et aux activités pacifiques menées par les sahraouis partout dans le monde. Les sahraouis se trouvant dans les territoires occupées, notamment les militants des droits de l'Homme et les professionnels des médias, cherchent à faire entendre la voix du peule sahraoui au monde entier, et ce à la lumière d'un blocus militaire et médiatique et l'interdiction de l'arrivée des observateurs, des journalistes et des organisations étrangères dans la région afin de s'enquérir de près de la situation prévalant dans la région, notamment les violations des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés.