Le chargé de mission à la Présidence de la République, Brahim Merad, a affirmé, mercredi à Alger, que la stratégie de développement et de relance des zones d'ombre "a atteint son premier objectif". "Le premier objectif atteint, une année après le lancement du programme de développement des zones d'ombre, réside dans l'amélioration des conditions de vie des citoyens" dans ces régions, a souligné M. Merad lors d'une Journée d'études, organisée par l'Institut national d'études de stratégie globale (INESG) sous le thème "Barrage vert-zones d'ombre: enjeux et défis du développement durable de la nouvelle République". Il a cité, dans ce sens, "plusieurs réalisations" portant essentiellement sur le désenclavement à travers l'ouverture de nouvelles routes, l'alimentation en eau potable et la réhabilitation du réseau d'assainissement, de gaz et d'électricité et l'éclairage public, outre l'amélioration des conditions de scolarisation, des soins et des espaces de loisirs. Rappelant "le recensement de 13.785 zones d'ombre et l'identification des besoins de leurs populations", il a indiqué que ce constat a donné lieu au "lancement de 32.700 projets de développement dans 15 domaines pour une enveloppe budgétaire de l'ordre de 480 milliards DA". A ce jour, a-t-il ajouté, "13.342 projets ont été financés pour un montant de 193 milliards DA". "Le dossier de développement des zones d'ombre vient en tête des priorités du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, "qui n'a eu de cesse de répéter depuis son investiture, que l'Algérie nouvelle ne saurait existée sans le développement des zones d'ombre". Pour M. Merad, la concentration du développement au niveau des villes et agglomérations "a engendré un important déséquilibre régional avec des zones d'ombre en marge du développement, d'où l'isolement de leurs populations, en l'absence des moindres commodités de la vie". Une situation, qui a amené le président de la République, a souligné M. Merad à "consacrer un dossier spécial à l'intégration de ces zones au processus de développement local pour mettre fin aux inégalités". Estimant importance de faire des réalisations accomplies "un levier d'investissement", il a plaidé pour "leur exploitation dans l'élaboration de multiples politiques publiques d'accompagnement en vue d'inciter la population des zones d'ombre, notamment les jeunes à développer des activités économiques adaptées aux spécificités de leurs régions, génératrices de richesse et d'emploi pour absorber le chômage".