Le ministre sahraoui des territoires occupés et des communautés sahraouies à l'étranger, Mohamed El-Ouali Akik a affirmé que "la guerre se poursuivra par tous les moyens contre l'occupant marocain, après que ce dernier a dévoilé ses intentions d'exterminer le peuple sahraoui", estimant impératif pour le peuple sahraoui de continuer à défendre son droit légitime de vivre sur ses terres. "La guerre se poursuivra contre l'occupant marocain et le peuple sahraoui fera face dans les villes occupées aux représailles menées par l'occupant marocain", a déclaré le ministre sahraoui à l'APS, déplorant le mutisme de la communauté internationale face à la situation prévalant dans les territoires sahraouis occupés et son incapacité de protéger les droits humains. Pour le même responsable, le peuple sahraoui dans les territoires occupés "qui fait toujours face à une campagne féroce de répression menée par le Maroc, n'a de choix que de poursuivre la résistance par tous les moyens disponibles pour défendre son droit à la vie et à l'exercice de sa souveraineté sur ses terres". Evoquant la question des droits de l'Homme, le ministre sahraoui a déploré la dégradation de la situation, les intimidations et les souffrances endurées par les militants dans les villes sahraouies occupées et les conditions pénibles des détenus dans les geôles marocaines. "L'occupant marocain a transformé les villes sahraouies occupées et les domiciles des Sahraouis en prisons, tout en augmentant la répression contre les militants sahraouis et les familles des détenus à un point insupportable", a-t-il poursuivi. Citant "l'exemple de la militante sahraouie, Sultana Khaya, de sa sœur et de leur famille qui sont victimes de la répression des forces de sécurité marocaines", le même responsable a qualifié la militante Sultana Khaya de "symbole de résistance et de lutte", qui défend avec bravoure la cause nationale sahraouie. "A travers ces pratiques, l'occupation marocaine tente par tous les moyens d'étouffer la résistance et d'éliminer les résistants sahraouis dans ces régions, sans distinction aucune entre femme et homme, ou entre jeune et vieux, en leur imposant un bouclage et en interdisant aux observateurs internationaux de s'enquérir de la situation dans les villes sahraouies occupées", a-t-il dit. Et d'ajouter:"30 ans après le cessez-le-feu signé entre le Maroc et le Front Polisario, dans le cadre des efforts visant à trouver une solution pacifique à la question sahraouie, et après toute la patience et le pacifisme dont ont fait preuve le peuple et les militants sahraouis dans les territoires sahraouis occupés, ces derniers sont, à présent, victimes d'une campagne de vengeance et de représailles menées par le Maroc depuis le 13 novembre dernier". Il s'est remémoré "le début de l'invasion marocaine et sa politique génocidaire dans les territoires sahraouis à cette époque-là, exercée avec le soutien politique, militaire et financier de la France +puissance coloniale+ en premier lieu et de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), sachant que le principal objectif du Maroc était d'exterminer le peuple sahraoui".