Le militant des droits de l'Homme, Mahrez Lamari a adressé une lettre de soutien à la militante sahraoui des droits humains, Soltana Kheya, victime d'agression marocaine, appelant la communauté internationale à agir pour mettre fin à "l'impunité" et aux "violations systématiques" des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés. "En tant que militant des droits de l'Homme et des peuples (et) ex-président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), suite à ton agression sauvage par les forces d'occupation coloniale marocaine que je condamne vigoureusement, je te réaffirme mon soutien et ma solidarité agissante dans ta lutte et celle du Front Polisario jusqu'à l'indépendance totale de la République Arabe Sahraoui Démocratique (RASD)", écrit Mahrez Lamari dans sa lettre. "Je salue ton courage et ta détermination de continuer à tenir Haut le flambeau de la fidélité, de la libération, de la dignité avec foi", a-t-il ajouté, saluant également son engagement, son courage et sa loyauté "envers la justesse du combat du Front Polisario qui force le respect, l'admiration et la Haute considération". Le militant des droits de l'Homme souligne en outre, que Soltana Kheya est en droit "d'attendre de la communauté internationale un soutien plus ferme et une action plus résolue en vue de l'exercice du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination". L'ancien président du CNASPS a exhorté "l'ONU, le Conseil de sécurité des Nations Unies, le SG de l'ONU à agir et mettre fin à l'impunité, l'injustice et aux violations systématiques des droits de l'Homme dans les territoires sahraoui occupés perpétrés par l'armée marocaine et mettre fin à l'occupation coloniale marocaine au Sahara occidental". "Tôt ou tard le droit imprescriptible du peuple sahraoui à l'autodétermination triomphera au Sahara occidental. L'histoire est la pour en témoigner, Vive la RASD libre et indépendante", conclut Mahrez Lamari. Dans une déclaration à l'APS, la militante sahraouie des droits de l'Homme Soltana Kheya avait affirmé que les forces de l'occupation marocaine cherchaient à la liquider physiquement à travers l'agression brutale sur son domicile et sa famille et a appelé les instances internationales des droits de l'Homme à l'impératif de protéger les civils sahraouis des pratiques répressives du Makhzen. Depuis le 13 novembre 2020 et la rupture du cessez le feu par le Maroc, en vigueur depuis 1991, le régime marocain exerce une escalade et viole les droits de l'Homme, de manière systémique, à l'encontre des civils sahraouis sans défense dans les territoires sahraouis occupés. La persistance de cette agression a suscité un élan de solidarité et de dénonciation a grande échelle. Mercredi, l'organisation irlandaise des droits de l'Homme, Front Line Defenders a "condamné fermement", le "harcèlement" de militants sahraouis des droits de l'Homme par les autorités d'occupation marocaines dans les territoires occupés du Sahara occidental. Jeudi, le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, a adressé une lettre au président américain, Joe Biden, l'appelant à intervenir en urgence pour protéger les civils sahraouis de "l'oppression" et de "l'intimidation" des autorités d'occupation marocaines.