La deuxième réunion du groupe de soutien à la transition au Mali (GST-MALI), représente une "opportunité" pour faire le point sur l'application de l'accord de paix et de réconciliation nationale, issu du processus d'Alger, a indiqué, lundi, le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum dans un tweet. "La deuxième réunion ministérielle du groupe de soutien à la transition au Mali est une opportunité pour faire le point sur l'application l'accord de paix et de réconciliation nationale issue du processus d'Alger", a indiqué le chef de la diplomatie algérienne qui participe à cette réunion, organisée à Lomé, au Togo. L'accord de paix et de réconciliation a été signé, en 2015, entre les représentants du gouvernement malien et différents groupes armés. Selon Sabri Boukadoum, cette rencontre est également une opportunité pour renforcer le "soutien et la solidarité" avec le Mali. Tout en rappelant l'importance du soutien international, il est nécessaire que ce processus soit mené par les maliens et pour les intérêts du peuple malien, a-t-il également signalé. La deuxième réunion du groupe de soutien à la transition au Mali devra évaluer les six premiers mois d'activité du gouvernement de transition malien, dont la mission s'étale sur 18 mois. Lire aussi: Boukadoum prend part à la 2e réunion du groupe de soutien au Mali Mis en place à la suite du changement non constitutionnel du 18 août 2020 ayant conduit au départ de l'ex-président Ibrahim Boubakar Keïta, le gouvernement de transition au Mali a pour mission de maintenir la paix et la stabilité du pays par la mise en œuvre de l'accord de paix et de réconciliation, issu du processus d'Alger et d'organiser des élections générales en 2022. La réunion a été ouverte par le président togolais Faure Gnassingbé qui a affirmé, dans son allocution d'ouverture, que "la réussite de la période de transition au Mali, n'est plus une option, mais un impératif". "L'enjeu de la cohésion sociale de ce vaste et beau pays nous interpelle, et nous rappelle que la réussite de cette période de transition n'est plus une option. Mais un impératif plutôt. En effet pour sauver les acquis importants, obtenus, et garantir la poursuite du processus de réconciliation engagé, à la faveur de l'accord d'Alger de 2015, nous n'avons d'autre choix que de réussir, ou d'aider les Maliens à réussir cette transition", a-t-il assuré.