Le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville a lancé lundi une plateforme numérique permettant aux entreprises activant dans le domaine du bâtiment et des travaux publics (BTP) de demander à distance les certificats de qualification et de classification professionnelles. La cérémonie de lancement officiel s'est déroulée en présence du ministre du secteur, Mohamed Tarek Belaribi, des directeurs centraux du ministère, des représentants de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA) et de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs (FNJE). Ainsi, les entreprises et les groupements d'entreprises activant dans le BTP peuvent formuler leurs demandes d'obtention des certificats de qualification et de classification professionnelles via cette plateforme numérique. Elle permet également de déposer la demande sans se déplacer à l'administration centrale ou locale et offre la possibilité de suivre le processus d'examen du dossier à distance depuis l'admission du dossier jusqu'au retrait du certificat. Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Belaribi a fait savoir que cette démarche permet de réduire la durée d'obtention de ce document qui est une condition importante pour participer aux marchés publics, soulignant que le délais d'attente varie actuellement entre 6 mois et une (1) année. Le ministre a fait état, en outre, des caractéristiques multiples qu'offre cette plateforme qui permet aux opérateurs économiques de suivre le processus de traitement de la demande à distance et de recevoir des SMS concernant les rendez-vous avec l'administration centrale ou locale. Soulignant que des assises régionales devront être organisées en vue de faire connaître cette plateforme aux opérateurs économiques dans les différentes régions du pays, M. Belaribi a annoncé la numérisation de toutes les transactions et le dépôt des différentes demandes par les citoyens et les opérateurs économiques via les applications sur internet, et ce à compter du 15 avril prochain. Cette plateforme vise à mettre terme aux pratiques bureaucratiques et instaurer un nouveau climat d'investissement permettant une participation efficace dans la vie économique, conclut le ministre.