Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a annoncé, samedi à Oran, que 78 maisons de l'entrepreunariat et 44 incubateurs ont été créés à travers les établissements de l'enseignement supérieur au niveau national. Dans son intervention, lors de l'ouverture de la conférence régionale sur les start-up, organisée par le ministère délégué auprès du premier ministre chargé de l'économie de la connaissance et des start-up, le ministre a indiqué que son secteur a créé, dans le cadre d'une convention avec le ministère du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, 78 maisons de l'entrepreunariat à travers les établissements de l'enseignement supérieur. Ces structures sont chargées de sensibiliser les étudiants, de les former, de les encourager et de garantir leur accompagnement dans la création de start-up. Le ministre a également indiqué que 44 incubateurs ont été mis en place à travers les universités et les écoles supérieures, dans le cadre de décisions conjointes entre le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et celui des finances. Il a précisé que ces incubateurs sont accompagnés sur le plan administratif, par les directeurs des établissements universitaires et scientifiquement par l'agence nationale de valorisation des résultats de la recherche scientifique et du développement technologique. A ce propos, le ministre a annoncé que, durant la semaine en cours, un accord-cadre sera signé entre son département et le ministère délégué auprès du premier ministre chargé de l'économie de la connaissance et des start-up. Cet accord concernera la coopération dans le domaine du soutien des projets innovants et des incubateurs universitaires, ainsi que l'accompagnement des étudiants universitaires diplômés pour la création de start-up. D'autre part, Abdelbaki Benziane a indiqué que son secteur œuvrera à ouvrir le champ devant les étudiants pour une bonne formation, depuis leur inscription à l'université et inculquer en eux la culture de l'entrepreunariat, ainsi que leur encouragement à développer des projets particuliers pour devenir des créateurs de richesses. Lire aussi : La Start-up, pilier de l'économie nationale Le directeur général de la caisse algérienne de financement des start-up, Ahmed Haftari, est expliqué, pour sa part, le mode de participation de la caisse dans le capital social des start-up, selon le principe de risques (partage des bénéfices et des pertes), indiquant que la caisse vise à faciliter le financement des start-up et leur accompagnement dans le domaine de la gestion. L'intervenant a indiqué que la caisse a reçu 52 demandes de financement d'entreprises activant dans les domaines de l'intelligence artificielle, la santé, l'éducation, l'industrie, le tourisme, entre autres. Pour sa part, Noureddine Ouadah, directeur des start-up et des structures de soutien du ministère délégué, est intervenu pour expliquer le mode d'attribution de la marque aux start-up, indiquant que celui-ci dépend du facteur d'innovation et de développement dans le marché, notant que 100 start-up, 80 projets innovants et 15 incubateurs ont bénéficié de la marque. La conférence a vu également la présence du ministre délégué auprès du premier ministre chargé de l'économie de la connaissance et des start-up, Yacine Mehdi Oualid, ainsi que les ministres de l'énergie et des mines, de la poste et des télécommunications, respectivement Mohamed Arkab et Brahim Boumezar, en plus des walis d'Oran, de Mostaganem et de Sidi Bel-Abbes. Des experts en technologies modernes ont participé à la conférence régionale. Ils ont abordé des sujets concernant la technologie des finances, les technologies des assurances, le "cloud computing", le transport et les services logistiques, en présence de 600 participants entre opérateurs économiques, des propriétaires de start-up, des étudiants porteurs de projets innovants de 14 wilayas de l'ouest et du sud-ouest du pays.