Le parti Tajamoue Amal el Djazaïr (TAj) participera aux législatives du 12 juin à travers 49 wilayas, a annoncé samedi à Alger la présidente du parti, Fatma Zerouati. Lors d'une conférence de presse, consacrée à la présentation du bilan de l'opération de collecte des signatures, en prévision des prochaines législatives, Mme Zerouati a souligné que son parti participera à la prochaine échéance électorale avec "542 candidats répartis à travers 59 circonscriptions électorales, sur un total de 62 y compris la communauté nationale établie à l'étranger".Concernant la composante de sa formation politique, elle a affirmé que "plus de 80% des candidats 'TAJ' ont un niveau universitaire pour une moyenne d'âge de 41 ans". Quant à la présence féminine, M. Zerouati a souligné que "près de 40% des candidats sont des femmes", citant des listes composées à "100% de femmes".Elle a affirmé, dans ce contexte, que son parti a déposé auprès de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) "54870 formulaires, dont 41234 ont été validés". Mme Zerouati a réitéré son appel pour "regagner la confiance du citoyen, une condition sine qua non pour opérer le changement escompté qui sera concrétisé à la faveur d'une élection des institutions traduisant la volonté populaire". Partant de ce principe, les futurs députés du parti auront à signer "la charte du député" renfermant 10 clauses en vertu desquelles ils s'engagent à représenter dûment le citoyen dans la chambre basse du parlement et à s'acquitter pleinement de leur devoir électoral. La présidente de TAJ a insisté, en outre, sur l'impératif de "resserrer les rangs et de placer l'intérêt de l'Algérie au dessus de toute autre considération pour faire face aux différents défis, notamment aux tentatives désespérées de diffuser le discours séparatiste entre les enfants du pays", préconisant de "barrer la route à toutes ses tentatives". A l'occasion de la journée internationale du travail, Mme Zerouati a plaidé pour le renforcement de la place des travailleurs et de la garantie de ce qu'elle a qualifié de "sécurité de l'emploi".