Le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies, Sidi Mohamed Amar, a affirmé, lundi, que le peuple sahraoui compte poursuivre, avec détermination et force sous la direction du Front Polisario, sa lutte pour défendre ses territoires et arracher ses droits sacrés inaliénables à l'autodétermination et à l'indépendance. Dans une déclaration à l'APS dans le cadre des festivités du 48e anniversaire de création du Front Polisario coïncidant, Sidi Amar a fait savoir qu' "en dépit des décisions qui seront prises par les Nations unies et le Conseil de sécurité international concernant la situation actuelle au Sahara occidental suite à l'agression menée par l'occupant marocain contre les territoires sahraouis le 13 novembre dernier, le peuple sahraoui compte poursuivre, avec détermination et force sous la direction du Front Polisario, sa lutte pour défendre ses terres et recouvrer ses droits inaliénables à l'autodétermination et à l'indépendance". Partant de ce principe que "la liberté s'arrache et ne se donne pas" , le peuple sahraoui reste "est déterminé à poursuivre sa lutte et à se sacrifier pour la défense de ses droits à la liberté et à l'indépendance et à l'édification d'un Etat sahraoui indépendant sur l'ensemble des territoire des la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD)". Pour le diplomate sahraoui, la célébration de l'anniversaire de création du Front Polisario "constitue une opportunité pour évoquer les acquis obtenus par le peuple sahraoui sous la direction de son représentant légitime, notamment au niveau des Nations unies". Depuis sa création, le front Polisario a obtenu de nombreux acquis à l'ONU, entre autres, la consécration du conflit au Sahara occidental en tant que question de décolonisation ainsi que la reconnaissance par l'ONU du Polisario, seul et unique représentant légitime du peuple sahraoui, a rappelé M. Sidi Amar. "C'est un évènement historique pour le peuple sahraoui qui poursuit sa lutte jusqu'au recouvrement de ses droits inaliénables à l'autodétermination et l'indépendance", a-t-il mis en avant. Et de poursuivre "suite à la violation de l'accord de cessez-le-feu par le Maroc le 13 novembre dernier, le peuple sahraoui n'avait d'autre solution que la reprise de la lutte armée pour libérer son territoire et atteindre ses objectifs pour le recouvrement de sa souveraineté". Pour M. Amar la nomination d'un nouvel envoyé personnel n'est pas "une fin en soi", affirmant que son rôle consiste à " faciliter un processus de paix vigoureux et limité dans le temps qui conduit à l'exercice libre et démocratique par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance".