Le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ) par intérim, Djamel Benziadi, a considéré samedi à Biskra que les prochaines législatives constituent "une opportunité pour un changement réel". "Il ne faut pas rater cette opportunité si nous tenons à opérer le changement par les urnes et contrecarrer ceux à l'origine des souffrances du peuple", a déclaré ce responsable politique lors d'un meeting populaire animé à la salle Atlas dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 12 juin prochain. Le président du Parti de la liberté et de la justice par intérim a relevé, dans ce contexte, que "tout le monde est concerné par le changement à travers les urnes, autorité, partis politiques et citoyens". Soulignant que "la nature a horreur du vide", M. Benziadi a estimé que l'éloignement de ceux qu'il a qualifié de "vertueux" de la scène politique, a cédé le champ à la médiocrité et aux pratiques malsaines. Le responsable politique a ainsi mis l'accent sur "la nécessité de rompre avec la corruption et avec ceux qui profitent des urnes pour siéger à l'Assemblée populaire nationale et en tirer profit et non servir l'intérêt public", considérant que le "changement réel commence par le désir de servir les autres si nous souhaitons édifier une nouvelle Algérie". Il a également souligné "la nécessité de faire la différence entre le rôle de l'élu local et le parlementaire", considérant ce dernier comme un "trait d'union" entre le citoyen et les autorités centrales. Dans ce contexte, il a relevé l'importance d'avoir des "candidats jouissant d'intégrité, de compétence, d'éthique et de morale politique lesquels à défaut de vaincre, tiendront un discours de vérité pour rétablir la confiance avec le citoyen". M.Benziadi a également appelé les candidats de sa formation politique à œuvrer à moraliser l'action politique et éviter de faire des promesses qui ne peuvent être tenues et de tenir un langage de vérité, car, dit-il "l'intérêt du pays demeure au-dessus de celui du parti". Il a estimé, en outre, que le "changement escompté ne réside pas uniquement dans l'arsenal juridique, mais nécessite également une évolution dans les mentalités et les pratiques".