Les candidats des partis politiques et des listes indépendantes ont mis l'accent, vendredi au 9ème jour de la campagne électorale, sur la nécessité de réussir des élections du 12 juin prochain, notamment à travers une forte participation en vue de contribuer au parachèvement le processus d'édification des institutions de la République. Dans ce sillage, le président du Front de l'Algérie nouvelle (FAN), Djamel Benabdeslam, a affirmé à partir de Touggourt que le parachèvement de l'édification des institutions de l'Etat passe par l'expression de la légitimité populaire, à travers "le seul levier des élections", soulignant que cette "approche devrait se poursuivre aussi par le parachèvement du processus électoral en élisant les autres institutions, à savoir législatives et locales". A Tizi Ouzou, le président du Parti du renouveau algérien (PRA), Kamel Bensalem appelé à une "forte participation" des électeurs le 12 juin prochain pour "provoquer le changement dans les pratiques et les mentalités et permettre ainsi au pays d'aspirer à des lendemains meilleurs", faisant observer que la wilaya de Tizi Ouzou accuse "un retard en matière de développement à cause de la bureaucratie et de certaines pratiques". De son côté, le secrétaire général du Mouvement Ennahda, Yazid Benaicha, a estimé à Mostaganem que "le peuple algérien qui veut le changement est, aujourd'hui, devant un rendez-vous important à même de contribuer au processus d'édification d'un Etat moderne, fondé sur la démocratie et la justice sociale", ajoutant que "ce processus auquel adhèrent les Algériens permettra de passer à une nouvelle ère pour relever les défis d'avenir". Dans le même contexte, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abou El Fadl Baadji a relevé, dans un meeting animé à Constantine, que la réussite de ce rendez-vous électoral constitue un "élément-clé pour l'édification d'institutions fortes et crédibles à même de barrer la route aux partisans des périodes de transition". Pour sa part, le chef de l'instance chargée de gérer les affaires du parti Talaie el Houryate, Réda Benouanane a appelé à partir de Batna à "une forte participation" au vote, relevant que "la réussite de ce rendez-vous est une responsabilité partagée dans la mesure où l'Algérie a besoin de toutes ses forces vives". Lire aussi: Le prochain scrutin contribuera au changement du paysage politique en Algérie Il a ajouté qu'il est "impératif" de saisir l'opportunité du changement et de construire un Etat fort où la démocratie sera consacrée et les lois seront respectées". De Mascara, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a affirmé que la prochaine législature représente "une étape politique importante pour opérer le changement revendiqué par le peuple", exhortant les Algériens à "saisir l'opportunité du 12 juin prochain pour participer en force au vote". Dans le même sens, le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli a souligné à Mostaganem que "la participation à cet important rendez-vous électoral constitue un acte devant consacrer la souveraineté populaire des Algériens revendiqué par le Hirak populaire, garantir la stabilité des institutions et contribuer au renouveau de l'Algérie". A Dréan dans la wilaya d'El Taref, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri, a estimé que ce rendez-vous électoral constituait une "opportunité" pour élire les "véritables" représentants du peuple au sein de la future APN", en œuvrant "main dans la main" pour concrétiser le programme du MSP visant à "corriger les lacunes", et permettre à cette wilaya touristique de tirer davantage de sa position géostratégique et devenir un pole financier et industriel. A Berrouaghia (Médéa), le président du parti Sawt Echaab, Mohamed Lamine Osmani, a plaidé en faveur d'un "élargissement" des prérogatives des Assemblées populaires communales (APC) qui doivent être "investies" de prérogatives à même de leur permettre d'apporter des solutions et des réponses aux attentes et préoccupations des citoyens".