Voici les déclarations marquantes de présidents de partis en lice pour les législatives du 12 juin, au neuvième jour de la campagne électorale: -Le président du Front El-Moustakbal, Abdelaziz Belaïd à Djelfa: "rien n'empêche une différence dans les opinions et les courants politiques, en ce sens que chaque parti a sa propre vision et opinion, or toutes les positions doivent servir les intérêts du pays". -Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abou El Fadl Baadji, à Constantine: "ce rendez-vous électoral constitue un élément-clé pour l'édification d'institutions fortes et crédibles en mesure de barrer la route aux partisans de la phase de transition". -Le secrétaire général du mouvement Ennahda, Yazid Benaicha, depuis Mostaganem: "les prochaines élections constituent un rendez-vous important pour le changement et le renforcement du processus d'édification d'un Etat moderne fondé sur la démocratie". -Le président du Front de l'Algérie nouvelle (FAN), Ahmed Benabdeslam, à Touggourt: "la reconstruction des institutions de l'Etat passe par l'expression de la légitimité populaire, à travers le seul levier des élections". -Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri, à partir de Dréan (Ouest d'El Tarf): "ce rendez-vous électoral constituait une opportunité pour élire les véritables représentants du peuple(...) en oeuvrant main dans la main pour corriger les lacunes". -Le président du mouvement El Bina Abdelkader Bengrina à Tlemcen: "l'Algérie restera debout tant que son peuple est en cohésion avec les institutions de l'Etat". -Le président du Parti du renouveau algérien (PRA), Kamel Bensalem, à Tizi-Ouzou: "Les électeurs devraient participer en masse lors de ce scrutin pour imposer le changement". -Le président du parti Sawt-Echaab, Mohamed Lamine Osmani, à Berrouaghia (est de Médéa): "le développement harmonieux des communes et 'efficacité de l'action des Assemblées populaires communales passent inéluctablement par un élargissement des prérogatives de ces Assemblées". -Le président du mouvement El Islah, Filali Ghouini, depuis Bouira: "Le prochain scrutin du 12 juin constituera une réponse à tous ceux qui prétendent être démocrates et qui cherchent à mener l'Algérie vers ce qu'ils appellent une +période de transition+ qui ne servira ni l'intérêt du pays ni la démocratie".