Les programmes électoraux des partis politiques et des candidats aux élections du 12 juin en cours ont porté, dans leurs volets Education et Enseignement, sur l'amélioration pédagogique de l'enseignement et l'élaboration d'une politique éducative de qualité en accordant un intérêt particulier aux technologies modernes. Le parti du Front de libération nationale (FLN) a axé son programme électoral dans son volet "Education" sur le renforcement des "efforts de démocratisation et la gratuité de l'enseignement en sus de l'amélioration pédagogique à travers notamment l'amélioration des conditions de scolarisation dans toutes les régions du pays, la modernisation des équipements d'enseignement et d'informatique au niveau des établissement scolaires et la réforme des structures et des programmes". La même formation politique a insisté que la réforme de l'enseignement en Algérie à travers le perfectionnement des conditions socio-professionnelles du personnel de ce secteur outre le renforcement d'un dialogue durable et responsable avec tous les partenaires sociaux tout en gardant l'école à l'abri de la politique. Le programme des candidats du FLN prévoit le soutien à la langue arabe pour qu'elle reprenne la place qui lui sied en tant que langue nationale officielle en sus de la promotion de tamazight tout en s'ouvrant également aux langues étrangères à travers la mise en place de nouvelles méthodes de leurs enseignement. Concernant l'Enseignement supérieur, pierre angulaire de l'édification d'une Algérie développée, le FLN salue dans son programme "les efforts consentis" en matière de création d'universités et de centres universitaires à travers tout le territoire national pour donner aux étudiants algériens un accès aux différentes spécialités. La même formation politique a évoqué un "manque" en enseignants spécialistes, ce qui exige la recherche de moyens d'ouvrir la voie aux Algériens établis à l'étranger et aux enseignants étrangers dans le cadre échanges entre les universités algériennes et étrangères". De son côté, le Rassemblement national démocratique (RND), s'engage dans le 6ème axe de son programme électoral intitulé "les politiques de l'Education, l'enseignement, l'innovation et les start-up", à oeuvrer à développer une politique complémentaire entre les secteurs de l'Education, l'Enseignement supérieur et la Formation pour répondre aux aspirations de la société algérienne dans les domaines de l'éducation, des sciences et des technologies". Cette vision consiste à élaborer une politique d'harmonisation entre le système éducatif, d'enseignement et de recherche avec le développement de sciences technologiques, une politique basée sur la qualité et non la quantité". Le RND appelle également à l'élaboration d'un système spécial d'orientation nationale pour peu qu'elle soit cohérente et basée sur une vision unifiée et stratégique dans tous les cycles tout en donnant un intérêt particulier aux langues étrangères et aux sciences techniques et technologiques". De leurs côtés, les candidats du parti Talaie el Houryate ouvreront, s'ils remportent des sièges à l'APN, de faire des écoles, des universités, et des centres de formation professionnelle "des espaces" de diffusion des sciences et d'apprentissage de nouvelles méthodes d'expression et de connaissances". Le parti estime que ces établissements doivent être "le vivier" des cadres et spécialistes, soulignant l'importance pour les autorités publiques de leur apporter leur "soutien total", en coordination avec l'APN. Pour sa part, El Wassit Siyassi a plaidé pour la réforme du système universitaire, préconisant d'opérer "des changements profonds et radicaux" dans le secteur de l'enseignement supérieur, à travers un programme de travail basé sur l'engagement de "réformes profondes" dans le système universitaire qui servent en premier lieu la communauté universitaire parmi les étudiants et les enseignants. Au titre du programme électoral de la liste indépendante "solidarité populaire", les candidats œuvrent à créer "un conseil national de l'Education et de l'enseignement" qui veillera à cerner les lacunes et à proposer les solutions et alternatives, en sus "d'inclure l'éducation et la formation concernée dans un même secteur". Il s'agit également de maîtriser la déperdition scolaire, à travers la formation obligatoire et d'oeuvrer de concert avec les autorités compétentes à soutenir et à améliorer l'école publique. Quant à la liste indépendante "Union d'associations pour une Algérie juste", les candidats estiment nécessaire de préparer "une nouvelle convention" entre l'école et la société en vue d'insuffler une nouvelle dynamique au mouvement de réforme de l'Education et de la formation. Le programme électoral de cette liste vise à mettre en synergie l'éducation, la formation, la réhabilitation et l'emploi pour assurer l'égalité des chances et mieux répondre aux aspirations du peuple algérien.