Le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, a appelé dimanche à changer les méthodes de fonctionnement du Parlement panafricain pour "barrer la voie devant une oligarchie exogène à la noble action parlementaire et aux objectifs attendus du Parlement Panafricain", indique un communiqué du Conseil de la Nation. Lors d'une rencontre avec la délégation du Conseil de la Nation ayant participé à Midrand (Afrique du Sud) aux travaux de la 4ème session ordinaire de la de la 5ème législature du Parlement panafricain, M. Goudjil a souligné que cette oligarchie s'emploie à "créer des failles dans les méthodes de travail des institutions panafricaines, ce qui ne concorde nullement avec les principes et les valeurs des africains qui aspirent à libérer le Continent du joug du colonialisme, de la domination étrangère et de la corruption". Le président du Conseil de la Nation a insisté sur "la nécessaire présence efficace et efficiente de l'Algérie dans cette importante institution parlementaire panafricaine, une présence qui est le prolongement naturel du leadership dont jouit l'Algérie au niveau du Continent africain", eu égard "aux valeurs et aux idéaux de la glorieuse Révolution de Novembre et sur la base de ses positions constantes en faveur des causes justes à travers le monde en général et le Continent africain en particulier, telles que réitérées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune". M. Goudjil a félicité les membres de la délégation du Conseil de la Nation pour "la cohésion dont ils ont fait montre et la réalisation des objectifs qui leur ont été assignés". La participation de la délégation du Conseil de la Nation à la 4ème session ordinaire de la 5ème législature du Parlement panafricain, qui s'est déroulée du 21 mai au 2 juin, a été "très appréciable, qualitative et hautement positive", souligne un communiqué qui cite l'élection de l'Algérie à la présidence du groupe géopolitique nord-africain du Parlement panafricain. La session a vu en outre l'élection de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et de la Tunisie, respectivement aux postes de vice-président et de rapporteur dudit groupe qui a par ailleurs voté en faveur des candidats de la Mauritanie et de la Libye aux postes de vice-présidents du Parlement panafricain, ajoute la même source.