", sortie encore "plus forte" des dernières législatives, a écrit le quotidien El Moudjahid dans l'éditorial de son édition de ce mardi. Sous le titre, "Halte aux médias de la conjuration", le doyen des quotidiens algériens a écrit : "La conjuration des médias de la subversion ne passera pas dans l'Algérie nouvelle, sortie encore plus forte de l'épreuve décisive des législatives des attentes démocratiques", soulignant à cet effet que "l'urne a tranché en toute liberté, pour remettre sur rails la nouvelle Algérie de la légitimité et de la stabilité que les thuriféraires des régimes autocratiques et putschistes, notamment en Afrique, ne sauraient atteindre". Relevant que "quelque chose ne tourne pas rond au royaume des médias de la désinformation missionnés par les nostalgiques d'un passé révolu pour travestir la réalité algérienne", la publication a fait observer que ces derniers "sont affairés au dénigrement systématique de l'Algérie, de ses symboles et de ses institutions". Ce "dénigrement systématique" est intervenu suite au retrait par le ministère de la Communication de l'accréditation à la représentation à Alger de la chaîne de télévision d'information française France 24, ce qui explique, ajoute le journal "ce déferlement de haine" de la part des "porte-voix du néocolonialisme" qui surfent sur "la nébuleuse du néo-Hirak et portant au pinacle les résidus d'organisations décrétées terroristes en Algérie". "Face à ce déferlement de haine, le retrait de l'accréditation à la chaîne de télévision F24, outrepassant le dernier avertissement lancé le 13?mars par le ministère de la Communication, s'imposait pour stopper une dérive marquée par +une hostilité manifeste et répétée+ contre l'Algérie et le non-respect des règles de déontologie". En ce sens, El Moudjahid a ajouté : "des chaînes publiques F24 à TV5, en passant par M6 et le journal Le Monde, le mode opératoire privilégie le recours aux clichés désuets et aux approches superficielles qui ignorent la voix de la majorité au profit d'une minorité peu représentative de la société algérienne et de ses relais locaux". Poursuivant son commentaire, le journal a fait remarquer que "si un silence assourdissant entoure l'emprisonnement arbitraire de journalistes marocains et le harcèlement indigne subi par leurs confrères en France, la tempête de protestations soulevée par le cas d'un journaliste algérien, jouissant aujourd'hui d'une totale liberté, éclaire sur les motivations réelles des instruments de la déstabilisation permanente". A ce titre, le journal cite le "cas éloquent" de la chaîne TV libanaise El Manar, interdite en France en 2004 pour antisémitisme, ce qui, a-t-il commenté, "interpelle les donneurs de leçons d'outre-Méditerranée, particulièrement mobilisés pour tenter d'entraver le processus de changement radical et global".