Le Procureur de la République près le tribunal de Sidi M'hamed (Alger) a requis une peine de dix (10) ans de prison ferme assortie d'une amende d'un million de dinars à l'encontre de l'ancien wali de Tipasa, Moussa Ghellai, pour corruption et octroi d'indus avantages. Il a également requis l'interdiction de candidature pour une durée de dix (10) ans à l'encontre de Moussa Ghellai, et ce à compter du premier jour d'exécution de la peine. Par ailleurs, il a requis une peine de six (06) ans de prison ferme assortie d'une amende d'un million de DA à l'encontre de l'ancien directeur des domaines de la wilaya de Tipasa, Ali Bouamrirane et une interdiction de candidature pour une durée de dix (10) ans. Des peines allant entre 5 et 2 ans de prison ferme, assorties d'une amende d'un million de DA, ont été requises à l'encontre des autres accusés, à savoir des cadres des ministères de l'Industrie, du tourisme et de l'environnement de la wilaya de Tipasa. Dans la même affaire, le procureur de la République a requis une amende d'un (01) million DA à l'encontre de chacun des trois investisseurs ayant remporté des marchés en violation de la loi en vigueur, avec leur exclusion des marchés publics pour une durée de cinq (05) ans. Le procureur de la République a requis également la confiscation des capitaux et biens saisis au cours de l'enquête. L'ancien wali est poursuivi dans des affaires de corruption avec nombre de responsables, notamment pour octroi de marchés en violation de la loi, dont le projet d'investissement pour la réalisation d'un parc d'attraction dans la wilaya de Tipasa, d'un parking automobile, d'une chaîne de refroidissement et d'une usine d'empaquetage de fruits et légumes sur des terrains classés "agricoles". Ils sont poursuivis aussi pour dilapidation de deniers publics et abus de fonction. L'ancien wali de Tipasa Ghellai Moussa est placé actuellement en détention à l'établissement pénitentiaire de Koléa, suite à sa condamnation en août 2019 à 12 ans de prison ferme dans l'affaire de l'ancien Directeur général de la sûreté nationale, Abdelghani Hamel, pour octroi de lots de terrain à l'un des fils de ce dernier.