L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a rendu hommage, dans son dernier bulletin mensuel publié samedi, à l'Algérie pour son rôle dans l'aboutissement à la signature de la Déclaration de coopération avec les pays non OPEP qui a permis de rééquilibrer le marché pétrolier. "Les décisions historiques de la 170e Conférence de l'OPEP, tenue à Alger, a donné l'impulsion aux principaux résultats de la 171e réunion de la Conférence de l'OPEP, tenue quelques semaines plus tard (30 novembre 2016) à Vienne", a écrit le secrétariat de l'organisation dans l'éditorial de son bulletin mensuel pour la période septembre -octobre 2021, intitulé "Alger et son influence sur les perspectives pétrolières". "La série d'événements qui ont eu lieu il y a cinq ans, commençant avec l'Accord d'Alger et conduisant à la signature de la Déclaration de la coopération, représentent des moments charnières dans l'histoire de l'OPEP", a déclaré le secrétaire général de l'OPEP, Mohammad Sanusi Barkindo, cité dans l'éditorial. Il a, à ce propos, souligné qu'"une grande partie de la stabilisation du marché pétrolier qui s'est produite au cours des 18 derniers mois peut être attribuée aux actions historiques entreprises par les pays signataires de cette déclaration, bien que les dirigeants de l'époque ne pouvaient pas prévoir un défi aussi monumental que celui de la pandémie de Covid-19". Lire aussi: Le pétrole devrait continuer à constituer une partie cruciale du bouquet énergétique mondial "Nous ne serions pas où nous en sommes aujourd'hui sans les décisions clés prises à Alger en septembre 2016 qui a permis d'ouvrir la voie à ce niveau historique de coopération entre l'OPEP et les producteurs de pétrole non-OPEP des pays", a-t-il affirmé. Rappelant les décisions des pays signataires de la Déclaration de coopération, jeudi dernier, l'éditorial a mis l'accent sur la nécessité d'une "diligence continue". "Sans de tels efforts pour guider le marché pétrolier pendant la pandémie, il est difficile de voir comment l'industrie pétrolière pourrait regagner le terrain perdu et suivre la croissance attendue de 28% de la demande d'énergie primaire", est-il noté dans l'édito de l'OPEP.