, ce qui représente un facteur de stabilité pour le pays, ont relevé les chefs de partis et leurs délégués lors des meetings et des rencontres de proximité organisés lundi au 5ème jour de la campagne électorale. En ce sens, le vice-président du mouvement El-Bina, Ahmed Dane, a rappelé que "le processus d'édification des institutions de l'Etat, entamé par la nouvelle Algérie, a débuté avec la présidentielle de 2019, le référendum sur la Constitution, puis l'édification de l'institution législative, et prend fin avec les élections locales", ajoutant que "l'Algérie s'attèlera par la suite à la réforme institutionnelle". Il a précisé, en outre, que le programme de son parti "vise dans sa dimension politique à protéger la souveraineté, l'unité et la stabilité de l'Algérie et à préserver les constantes et la dignité des Algériens", soulignant que "le peuple algérien demeure un peuple épris de paix, mais qui ne permettra à quiconque s'en prendre à lui". Dans le même sillage, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abou El Fadhl Baadji, a affirmé à Biskra, que "la participation à ces élections et leur réussite s'inscrivent dans le cadre de la poursuite du processus de l'édification institutionnelle, qui figure parmi les principaux points de la feuille de route du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Il a relevé que ces élections "représentent une étape importante et capitale liée à la stabilité du pays et au développement économique et social", considérant dans le même contexte, qu'il est "impossible de réussir dans d'autres domaines sans passer par l'élection des APC et APW, les premiers fondements de l'Etat". Abondant dans le même sens, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, amis l'accent sur "la nécessité d'adopter un système de gouvernance locale", ce qui constitue "un levier de développement de la gestion locale et la concrétisation du changement effectif". Il a ainsi insisté sur "l'élargissement des prérogatives des présidents d'APC pour leur permettre de mener une gestion sérieuse des affaires locales et de prendre les décisions qui s'imposent". Pour sa part, le président du Front El Moutakbal, Abdelaziz Belaid, a souligné la nécessité de "changer les mentalités" et "les pratiques" des futurs élus, de manière à permettre aux Assemblées élues de recouvrer leur véritable mission en matière de développement local et de prise en charge des préoccupation des citoyens. Il a estimé, à cet égard, que les futures APC et APW seront "confrontées à des défis qui nécessitent un degré élevé de sensibilisation et de mobilisation pour les relever". M. Belaid a en outre insisté sur "l'importance de libérer les initiatives et se débarrasser des restrictions et toutes formes d'entraves administratives au niveau des Assemblées élues. A Tizi-Ouzou, les membres de la liste indépendante "Tadukli" (Union) ont plaidé lors d'une conférence de presse, pour "une gestion participative de la cité" et "la révision et l'actualisation des instruments de gouvernance", notamment "la modernisation de certains services administratifs de la commune pour venir à bout de la bureaucratie laquelle complique la vie aux citoyens". Ils ont appelé, par la même occasion, à une "forte participation de la société civile locale" aux élections et à la gestion de la cité.