La nécessité de conférer un "rôle pivot" aux futures Assemblées élues, noyau de base de l'Etat, avec comme objectif suprême d'ériger une "Algérie forte par ses institutions", a été soulignée par les chefs de parti politique au 8ème jour de la campagne électorale pour les locales du 27 novembre. Le président du parti Jil Djadid, Djilali Soufiane qui a effectué une sortie de proximité à Ain Temouchent, à l'extrême Ouest du pays, a plaidé pour "un projet de société dans lequel les Assemblées élues auront un rôle-pivot", ce qui permet, a-t-il dit, "de prendre en charge les préoccupations et les aspirations des citoyens et d'aller vers un développement local à même de booster l'investissement". Il a également insisté sur l'importance d'une "communication constante et permanente de la part des élus locaux, lesquels doivent rester à l'écoute des doléances des citoyens de manière à rétablir la confiance entre les élus et les administrés, ce qui renforcerait la relation entre le citoyen et ses institutions". Le même discours a été prôné par le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abou El Fadhl Baadji, lors d'un meeting populaire à Tizi-Ouzou au cours duquel il a relevé que ces élections constituent "le lien de base entre le citoyen, l'administration et l'Etat, d'où la nécessité de se mobilier pour les réussir", précisant à cet effet que le FLN "a ouvert ses portes aux compétences et à la jeunesse issues directement de sa base militante pour donner plus de crédibilité à ce scrutin et davantage de confiance au citoyen". Le SG du FLN a en outre appelé les candidats de son parti à "faire preuve de retenue et à mener une campagne électorale saine et propre, loin des conflits avec les autres formations politiques en lice". Le président du parti Sawt Echâab, Lamine Osmani, qui a effectué une activité de proximité à Sidi Bel Abbès, a estimé, de son côté, qu'"il était temps de réhabiliter la Commune et d'en faire une institution forte capable de servir de locomotive en matière de développement économique et de création des richesses", ajoutant que "la Commune a besoin de ressources humaines qualifiées et disposant de tous les pouvoirs afin de répondre aux aspirations des citoyens". Auparavant, à Tlemcen où il avait animé un point de presse au siège du bureau local de son parti, M. Osmani a relevé que "le peuple qui aspire au changement vers une Algérie nouvelle, doit s'impliquer à fond et éviter la politique de la chaise vide", soulignant "l'impératif pour la classe politique nationale d'élever son niveau d'action et d'œuvrer pour la crédibilité des institutions afin de répondre aux préoccupations des citoyens". Depuis Bordj Bou Arreridj, le président du parti Front el Moustakbal, Abdelaziz Belaid, a plaidé, lors d'un meeting populaire, pour un "changement positif" de manière à "revoir le mode de gestion et de fonctionnement de la municipalité en tant que noyau de base de l'Etat", précisant que l'objectif consiste à "accorder davantage de pouvoirs aux élus afin qu'ils puissent prendre des initiatives au bénéfice des citoyens et du développement local". Il a également appelé ses militants et les citoyens à faire "le bon choix" le jour du scrutin pour élire des cadres capables de prendre en charge les préoccupations des citoyens et de défendre les intérêts suprêmes du pays. A Tiaret, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, a affirmé, à l'occasion d'un meeting populaire, que "les futurs élus sont investis d'un rôle moteur pour la dynamisation du développement économique local", soulignant que la wilaya de Tiaret est "importante" pour l'économie nationale compte tenue de sa vocation tant agricole qu'industrielle.