La nécessité de présenter des candidats dont les compétences sont "avérées" de manière à prendre en charge les préoccupations des citoyens et relever le défi du développement local, a été au cœur du discours prôné par les chefs de partis politique au 7ème jour de la campagne électorale pour les locales du 27 novembre. A la veille de l'entame de la deuxième semaine de cette campagne électorale, les animateurs des meetings populaires et autres rencontres de proximité ont mis l'accent sur les compétences avérées des futurs élus pour relever les défis auxquels ils seront confrontés. A ce titre, le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaid, a appelé à partir de la wilaya de Jijel, les candidats de sa formation politique à "se rapprocher des différentes couches sociales, notamment les plus vulnérables et démunies, pour recueillir leurs doléances et prendre en charge leurs préoccupations, la finalité étant de rétablir la confiance entre les élus et les administrés". Il a ainsi insisté sur "l'émergence d'une classe politique forte jouissant de grandes capacités intellectuelles et d'un pouvoir de proposition et persuasion pour relever les défis de développement qui nécessitent un haut degré de sensibilisation et d'engagement", estimant que "les futures Assemblées élues feront face à des défis de développement nécessitant un haut degré de conscience et d'engagement". A Sétif, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abou El Fadhl Baadji, a affirmé que le choix des candidats du FLN pour les élections du 27 novembre a été effectué sur la base des orientations visant à choisir de "jeunes compétences jouissant d'une bonne réputation", instruisant les candidats de sa formation politique à œuvrer, dans le cas où ils remporteraient des sièges aux Assemblées élues, à "servir le peuple avec responsabilité et être à la hauteur de la confiance placée en eux". Lire aussi: Elections locales : Des partis politiques plaident pour l'élargissement des prérogatives des élus locaux Dans le même sillage, il a réitéré son appel à "élargir les pouvoirs des élus locaux pour assurer le développement des collectivités locales et en faire un instrument productif au service des citoyens". De son côté, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, a affirmé à Mascara que son parti œuvre dans le sens de "l'édification d'un système économique intégré et décentralisé au sein duquel les institutions de l'Etat, dont les communes et les wilayas, auront une empreinte, mettant en valeur leurs capacités matérielles et humaines au service du pays". M. Zitouni a, en outre, estimé que "pour associer les collectivités locales à l'édification et à la promotion de l'économie nationale ainsi qu'à la réalisation du bien être des citoyens, le RND plaide pour le renforcement et l'élargissement des prérogatives des élus pour leur permettre d'avoir une capacité d'initiative et de proposition, ainsi que l'exécution des projets selon une vision basée sur une gouvernance locale rationnelle". Sur un autre registre, le président du Parti Sawt Echaâb, Lamine Osmani, a estimé, lors d'une activité de proximité dans la wilaya de Mascara, que "le changement auquel aspirent les citoyens ne peut se produire que part une forte et large participation aux prochaines élections", appelant à cet égard les citoyens à "élire des candidats intègres et compétents".