ORAN– L'Algérie, par la voix de son envoyée spéciale chargée des grands partenariats internationaux, Leila Zerrouki, a plaidé jeudi pour la cohésion et la coordination entre pays africains au sein des instances internationales. "Les pays africains doivent agir en commun en dépit de toutes les divergences qui existent entre eux", souligne Mme Zerouki dans une déclaration à la presse en marge du 8e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique qui se tient à Oran. "Certes, beaucoup de divergences existent entre les pays africains, toutefois il faut agir pour le bien du continent", insiste l'ancienne cheffe de la mission de stabilisation de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco). "L'Afrique dispose de 4 sièges non permanents au Conseil de sécurité de l'ONU (A3+1) sur les 15, ce qui n'est pas négligeable. Quatre voix qui votent ensemble pour le bien du continent, cela veut dire une force", estime la diplomate. "Les divergences existent partout, sauf que le travail accompli pour la voie collective, qui a pris du temps ne doit pas se briser", relève l'envoyée spéciale, ajoutant que "la rencontre d'Oran va dans le sens de réunir les pays africains pour coordonner, échanger les expériences et préparer une bonne représentation africaine qui parle d'une seule voix". Lire aussi: L''Afrique doit parler d'une seule voix au Conseil de sécurité Auparavant, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a indiqué à l'ouverture de ce séminaire que l'Afrique devrait "parler d'une seule voix" capable d'influencer les décisions du Conseil de sécurité. "Nous pensons qu'il y a encore plus de place pour l'amélioration, pour atteindre notre objectif commun d'une Afrique parlant d'une seule voix capable d'influencer le processus décisionnel au sein du Conseil de sécurité de l'ONU", a déclaré M. Lamamra.