L'Algérie et la Tunisie ont convenu de "capitaliser" les acquis de coopération en matière d'enseignement supérieur et de recherche scientifique, à travers notamment la "réactivation" de la conférence bilatérale des universités en tant qu'instance de "réflexion et de partage sur les grands sujets", indique vendredi un communiqué du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. En effet, lors d'une séance de travail par visioconférence, tenue jeudi, le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, et son homologue tunisien, Moncef Boukhtir, ont examiné "l'état des relations bilatérales entre les deux pays en matière d'enseignement supérieur et de recherche scientifique", précise la même source. Ils ont convenu, à cette occasion, de "capitaliser sur les acquis de cette coopération, d'actualiser et de refonder les mécanismes de coopération actuelle et d'imprimer une vision rénovée de cette coopération autour de trois axes". Ces axes concernent "la recherche scientifique, le développement technologique et l'innovation par la mise en place d'une recherche partenariale en lien avec les enjeux socioéconomiques du monde moderne et des besoins stratégiques des deux pays", ce qui permettra "l'émergence de nouveaux thèmes de recherche, de projets interdisciplinaires impliquant de nombreuses entités de recherche et d'acteurs socioéconomiques". "Cette nouvelle approche permettra également de favoriser le développent de consortiums de laboratoires ayant la capacité d'accroître la participation des deux pays aux nouveaux programmes européens 2021-2027", indique le ministère, précisant que les deux parties ont convenu, en outre, de "concrétiser les 25 projets de recherche et les 6 laboratoires de recherche sélectionnés par le Comité scientifique bilatéral". Les deux ministres ont aussi décidé de "renforcer la coopération universitaire en réactivant la conférence algéro-tunisienne des universités en tant qu'instance de réflexion et de partage sur les grands sujets intéressant les deux pays dans le périmètre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique", ainsi que "la mobilité des enseignants, des chercheurs et des étudiants dans un nouveau cadre organisé et coordonné en partenariat avec des laboratoires et structures de recherche des universités".