Des autorisations exceptionnelles et des attestations d'entrée en exploitation ont été remises, mardi à Alger, au profit de 26 projets d'investissement suspendus bien que prêts au lancement. Les autorisations exceptionnelles ont été remises par le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane et le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar, lors de la clôture de la Conférence nationale sur la relance industrielle. Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la régularisation de la situation des projets prêts mais pas encore lancés pour des raisons administratives, et ce sur instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Les 26 entreprises bénéficiaires de ces autorisations nécessaires pour le lancement dans la production, activent dans divers domaines tels que l'industrie, l'agriculture, l'énergie, le bâtiment, les travaux publics, les énergies renouvelables, le traitement et le recyclage des déchets ménagers, les hôpitaux et les hôtels touristiques, selon les explications données lors de la cérémonie de remise des autorisations. Ces projets sont répartis sur plusieurs zones industriels et d'activités, notamment celles situées dans les wilayas sud et les hauts plateaux et dans des zones reculées, ce qui aura un impact social important notamment au regard du nombre important des postes d'emploi directs et indirects à créer. Entre autres sociétés bénéficiaires de ces autorisations exceptionnelles, la société algéro-chinoise spécialisée dans la production du fer à béton dans la zone industrielle de Sidi Khetab (Relizane), la société de production des panneaux de bois dans la zone industrielle de El Matrouha (Tarf), la société de fabrication des produits de peinture dans la commune de Freha (Tizi Ouzou), la société d'embouteillage des eaux minérales dans la zone industrielle de Boudhir, commune de Ain Maabad (Djelfa) et l'usine de production et de découpage du marbre et de granite à Sersouf (Tamanrasset) et la société de production de lait dans la wilaya d'Illizi. A l'ouverture de la conférence, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune avait souligné qu'il y a 402 projets d'investissement suspendus bien que prêts pour des raisons administratives, considérant que l'entrave de la réalisation de projets prêts au lancement pour des raisons bureaucratiques est un crime contre l'économie perpétré par des personnes qui défendent des intérêts douteux avec des calculs politiciens".