Le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Abdelbaki Benziane, a reçu jeudi à Alger, l'Ambassadeur du Royaume Hachémite de Jordanie en Algérie, Chaker Attallah El Amouche, avec lequel il a évoqué la coopération bilatérale dans le domaine de l'enseignement supérieur et la recherche scientifique, indique un communiqué du ministère. Au cours de cette audience, les deux parties "ont examiné l'état et les perspectives de coopération bilatérale dans le domaine de l'enseignement supérieur et la recherche scientifique, qui demeure en deçà des potentialités que recèlent les deux pays, exprimant de ce fait, leurs volontés respectives de consolider et d'intensifier leur coopération pour qu'elle soit au diapason de l'excellence des relations historiques et politiques qui lient les deux pays", précise le communiqué. A cette occasion, la partie jordanienne a "demandé le renouvellement de l'accord de coopération qui lie le deux pays, en proposant la création d'un groupe de travail mixte en vue de revoir les dispositions tout en tenant compte des mutations actuelles qui caractérisent le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Une proposition qui a recueilli l'aval de la partie algérienne", relève la même source. Dans ce contexte les deux parties ont "convenu d'orienter et d'axer les dispositions de cet accord sur les domaines des sciences et technologies tel que le numérique, les nouvelles techniques de communication, les métiers de l'avenir et autres filières susceptibles d'apporter une contribution efficiente au secteur socio-économique des deux pays". "Des sujets amplement discutés lors de la 18e conférence des ministres arabes de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, tenue le 28 décembre 2021 à Alger", rappelle le communiqué. L'accord "doit aussi prendre en compte l'ensemble des mutations que connait le monde actuel en matière de formation pédagogique et d'enseignement dispensé à travers les grandes universités du monde notamment les pôles d'excellence où notre pays s'est doté récemment de deux écoles supérieures: la première est consacrée à l'intelligence artificielle et la seconde aux mathématiques". En outre, les deux parties "ont particulièrement insisté sur la nécessité de prévoir des outils efficaces d'évaluation et de suivi de ce nouvel accord", souligne la même source. Par ailleurs, en vue d'une meilleure connaissance des deux systèmes d'enseignement, les deux parties "ont convenu d'encourager la mobilité d'enseignants chercheurs et des doctorants, de multiplier les rencontres entre les responsables des différentes universités des deux pays, de mettre également en réseaux, les meilleurs établissements universitaires en vue d'échanger les connaissances et les données scientifique, et ce, pour améliorer la visibilité des universités des deux pays et leur classement dans le gotha mondial", conclut le communiqué.