Le groupe d'amitié parlementaire "Algérie-Iran" a été installé, mardi au siège de l'Assemblée populaire nationale (APN), dans l'objectif de "consolider les liens parlementaires et jeter les passerelles de communication et de coopération entre les deux pays". Le vice-président de l'APN chargé des missions relatives aux activités extérieures, Moundir Bouden a présidé la cérémonie d'installation officielle du groupe d'amitié parlementaire "Algérie-Iran", en présence de l'ambassadeur iranien à Alger, Hossein Mashalchizadeh, de la représentante du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Abed Zahira. Le groupe est présidé par le député Moussa Kherfi du mouvement pour la société et la paix (MSP). Dans une allocution prononcée à l'occasion, M. Bouden a affirmé que l'installation de ce groupe se veut "un cadre institutionnel permettant aux deux chambres législatives, à l'avenir, d'entretenir un dialogue régulier et constructif et de prendre des initiatives à même de consolider les liens entre les deux Parlements". L'installation de ce groupe d'amitié avec le conseil consultatif iranien traduit "la volonté de l'APN de promouvoir sa relation avec cette institution au niveau de leurs relations législatives distinguées encadrées par le protocole cadre de coopération signé en 2006", a-t-il mis en avant. Les liens d'amitié entre l'Algérie et la république islamique d'Iran sont basés sur le respect et la confiance mutuels, la convergence de vues, la volonté commune d'assurer la prospérité des deux peuples et l'action commune pour l'instauration d'un ordre mondial juste dans le cadre du respect de la souveraineté des Etats et la dignité des peuples", a-t-il poursuivi. "L'Algérie, de par sa politique extérieure, œuvre à consacrer le respect du principe de la souveraineté et de la dignité des peuples, accompagner les frères et amis dans les processus de dialogue et de réconciliation, éteindre les foyers de tension, régler les conflits le cas échéant, instaurer la paix et défendre les causes justes de par le monde, dont la cause palestinienne juste qui est un dénominateur commun entre nous et la République islamique d'Iran", a-t-il conclu. Pour sa part, le diplomate iranien a affirmé que l'installation de ce groupe parlementaire constitue "un autre outil fort pour développer et élargir les relations de coopération bilatérale, qualifiant ces relations d'"historiques et séculaires". Il a fait observer "une convergence entre les deux pays sur plusieurs positions politiques notamment les causes justes dont la cause palestinienne", exprimant "la disposition" de son pays à "intensifier la coopération bilatérale pour s'élargir aux différents domaines". L'ambassadeur iranien a adressé une invitation au président du groupe parlementaire et ses membres pour effectuer une visite au Parlement iranien en vue de "tenir des réunions bilatérales et élaborer une feuille de route de coopération parlementaire entre les deux pays". Pour sa part, Mme Abed a évoqué "les relations historiques liant les deux pays", relevant "l'existence de projets de convention en cours de négociation en vue d'approfondir et d'élargir la coopération dans le domaine économique". Quant à M. Kharfi, il a exprimé "la disposition" du groupe parlementaire à "renforcer le rapprochement entre les peuples algérien et iranien et à consolider les passerelles de la coopération parlementaire à travers l'échange des expertises entre les délégations parlementaires".