L'Algérie a remporté, samedi, les premier et troisième prix au concours arabe de la meilleure thèse de doctorat dans les sciences juridiques et judiciaires. La cérémonie de remise des prix s'est déroulée au sérail (siège du gouvernement libanais) à Beyrouth, en présence du ministre de la Justice, Garde des sceaux, Abderrachib Tabi qui prend part à la 37e session du Conseil des ministres arabes de la Justice. La chercheur Amina Rekkab a remporté le 1e prix pour sa thèse sur "La protection des témoins, des experts et des victimes dans le Code pénal algérien". Quant au 3e prix, il est revenu au chercheur docteur Sofiane Abdelli pour sa thèse intitulée "Rôle de la justice nationale dans le développement du droit international des droits de l'Homme". A l'occasion, le ministre de la Justice a salué les efforts et la détermination des deux chercheurs algériens, estimant que la distinction des lauréats "dans tout domaine avec un niveau régional ou international, remonte leur morale et augmente leur enthousiasme, en vue de consentir davantage d'efforts, à l'effet de poursuivre la recherche". M. Tabi a affirmé que l'institution de ce prix en 2019 par le Centre arabe des sciences juridiques et judiciaires, contribuera à "encourager les chercheurs à présenter leurs pratiques et expériences juridiques, en vue de consolider les cadres et aux contours de la loi et de la justice arabe, à soutenir et à consacrer les études dans ce domaine". Ce prix tend également à "encourager les études de terrain et les études comparées appliquées, notamment celles traitant des problèmes réels" et à "orienter les études, à l'avenir, au service des besoins nationaux arabes juridiques et judiciaires afin qu'elles soient d'un intérêt plus grand pour nos pays dans ces deux domaines".