Des femmes membres du Conseil de la nation ont rencontré, mardi, l'ambassadrice du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord en Algérie, Mme Sharon Anne Wardle, à l'occasion de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme, a indiqué un communiqué de la chambre haute du parlement. Cette rencontre qui s'est déroulée au siège du Conseil de la nation à la demande de Mme Wardle, s'est articulée autour "du système juridique mis en place par le législateur algérien en vue de renforcer la place de la femme à tous les niveaux en tant que pilier fondamental de la société, à la faveur de la Constitution du 1er novembre 2020, et ce pour édifier l'Algérie nouvelle sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune". L'entretien a porté également sur "les opportunités de coopération et d'échange entre les deux instances législatives algérienne et britannique", ainsi que "les voies et moyens de les renforcer dans l'objectif d'échanger les expertises et les expériences notamment dans le cadre du partenariat privilégié avec le centre de Westminster. Les deux parties ont affirmé que "le combat de la femme se poursuit toujours dans toutes les communautés en dépit des succès qu'elle a réalisés dans tous les domaines afin d'élargir les chances de la femme dans les postes de responsabilité et de l'associer dans l'activité politique au niveau des partis". L'ambassadrice du Royaume-Uni a mis en avant le système législatif algérien, affirmant que la Constitution algérienne est "l'une des constitutions solides dans la région en ce qui concerne l'autonomisation et la concrétisation des droits de la femme". Conduite par Mme Leila Brahimi, vice-présidente du Conseil de la nation, la délégation des femmes parlementaires est composée des sénatrices: "Nouara Saadia Djafar, Fouzia Benbadis, Nadjia Ouadjdi Damardji, Mokhtaria Chentouf, Samia El Oulmi et Fayrouz Bouhouita Guermeche".