Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil a réaffirmé, mercredi, les positions de l'Algérie en faveur des causes justes, notamment les deux questions palestinienne et sahraouie. Dans une allocution à l'issue de l'approbation du rapport validant la qualité de membres du Conseil de la nation et du vote du projet de loi relatif aux modalités d'exercice du droit syndical, M. Goudjil a précisé que "l'unification des rangs est la condition sine qua non pour établir l'Etat palestinien avec El-Qods pour capitale", soulignant que l'unité est "la loi de la victoire, comme ce fut le cas pendant la Guerre de libération nationale". Evoquant la dernière position du Premier ministre espagnol sur la question sahraouie, le président de la Chambre haute du Parlement a indiqué que "l'Espagne, après avoir vendu la terre au Maroc en 1975, alors qu'elle était puissance administrante du Sahara occidental, marchande aujourd'hui avec la question dans son ensemble moyennant des garanties pour la préservation de ses intérêts, et ce en violant les chartes et la Légalité internationale et en faisant fi des résolutions onusiennes sur le Droit du peuple sahraoui à l'autodétermination". Pour ce qui est des questions internes, M. Goudjil a insisté sur l'impératif de "lire profondément" la Constitution car elle "dessine les contours d'une véritable Algérie nouvelle" et "jette les fondements d'un Etat de droit où est consacrée la diversité des programmes et des approches, tout en relevant l'importance de s'unir lors des grands évènements et autour des questions décisives en s'inspirant de l'approche novembriste inclusive". Il a également mis l'accent sur la nécessité d'"appuyer l'indépendance politique avec une indépendance économique effective et véritable, pour prémunir l'Algérie contre tous dangers potentiels, dans le contexte des changements qui seront induits, à l'avenir, par le nouvel ordre mondial. A l'occasion, M. Goudjil a appelé tous les Algériens à resserrer les rangs, à s'unir et à se mobiliser sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, car, a-t-il dit, notre pays " est ciblé de toute part". Il a salué la politique du président de la République qui "accorde un intérêt particulier à la Mémoire", rappelant qu'il avait puisé ses 54 engagements de l'esprit de Novembre 1954. Le référendum sur la Constitution a été organisé le 1e novembre 2020, "une symbolique de la Glorieuse histoire", a-t-il ajouté rappelant la décision du Président Tebboune de convoquer le sommet arabe le 1er novembre prochain, ce qui confirme l'attachement de "l'Algérie au référent novembriste".