Une délégation de la commission de la jeunesse et des sports et des activités associatives de l'Assemblée populaire nationale (APN), conduite par son président Hamid Ait Ameur a visité, mercredi, le Centre national de prévention et de lutte contre la drogue de Bouchaoui (Alger) pour s'enquérir des conditions d'accueil des sujets toxicomanes, indique un communiqué de l'Assemblée. "La délégation a sillonné au cours de sa visite les différentes structures du centre, à commencer par la réception, la salle de consultation équipée en matériel moderne, ainsi que les salles de soins mécaniques et d'hébergement". A cette occasion, le président de l'Organisation nationale des associations pour la sauvegarde de la jeunesse, Abdelkrim Abidat a affirmé que "l'Organisation aspire à faire de cet établissement un modèle dans son domaine aux niveaux, national et africain, car il s'agit de l'unique centre utilisant des méthodes spéciales et naturelles dans le traitement de la toxicomanie". Après avoir révélé, dans ce sens, que "le centre avait reçu plus de 6790 toxicomanes depuis 2019", le même intervenant a souligné que "la prise en charge de ces toxicomanes nécessitait des dépenses importantes, alors que le centre dépend entièrement des dons des citoyens et ne reçoit aucune subvention de l'Etat, en dépit de la gratuité de ses services", appelant à "l'impératif pour les membres du comité d'intervenir afin d'accorder plus d'attention au centre". De leur côté, les députés, qui ont salué cette initiative et exprimé leur espoir qu'elle se répande dans toutes les wilayas, ont également soulevé un certain nombre de questions sur les conditions de travail du centre, sa nature juridique, et demandé au représentant de l'organisation un dossier détaillé afin d'œuvrer à soutenir de telles initiatives et les associations actives.