Les professionnels de la santé, exerçant en médecine interne notamment, sont sensibilisés sur la phase post-Covid-19, a souligné, jeudi à Alger, le président de la Société algérienne d'obésité et maladies métaboliques, Pr. Amar Tebaibia, rappelant l'existence d'un guide de prise en charge post-Covid. "Les complications et les séquelles du Covid-19 posent, partout dans le monde, un réel problème de prise en charge. Aussi, le premier pas à faire pour les personnes touchées par le virus est de consulter le médecin dès l'apparition du moindre symptôme", a déclaré à l'APS le Pr. Tebaibia, en marge de la 3éme Journée de formation médicale continue. Cette rencontre à laquelle a assisté le Secrétaire général du ministère de la Santé, Abdelhak Saihi, a réuni des spécialistes autour de thèmes liés à l'impact de la pandémie du Coronavirus sur les patients atteints de maladies prévalentes, ainsi que les modalités de leur prise en charge adéquate. Il s'agit sensibiliser le personnel soignant sur la nécessité de "bien écouter le patient auquel il sera demandé des examens en fonction de l'organe atteint afin de déterminer si la symptomatologie signalée est due au virus contracté ou à une pathologie sous-jacente"a-t-on souligné. Par ailleurs, le Pr. Tebaibia, également chef de service de médecine interne à l'établissement hospitalier d'El-Biar (Alger), a rappelé l'existence d'un guide élaboré, depuis plus d'une année, par le ministère de la Santé, et inhérent à la prise en charge du post-Coronavirus, faisant savoir la "réactualisation nécessaire" de ce document afin de l'adapter aux nouvelles données en la matière. Lors de son intervention à l'ouverture de cette journée, le SG du ministère de la Santé a tenu à encourager ce type de rencontres, en ce qu'elles permettent d'acquérir 'les bonnes pratiques et les outils d'une meilleure prise en charge du malade", insistant particulièrement sur "l'accessibilité aux soins, seul critère déterminant un système de santé performant". Par la même occasion, un hommage particulier a été rendu aux "soldats blancs" victimes de la crise sanitaire.