Le Directeur divisionnaire de la fiscalité et du recouvrement auprès de la Direction Générale des Douanes, Toufik Sassi, a mis l'accent, jeudi, sur les démarches de la Direction des Douanes pour ouvrir des canaux directs de communication avec les opérateurs économiques pour les accompagner sur le terrain, afin de promouvoir les exportations hors hydrocarbures et relancer le commerce. Dans son intervention, au nom du Directeur général des Douanes, lors d'une journée d'information sur les amendements introduits au tarif douanier, le responsable a évoqué "le travail mené par la Direction en vue de rapprocher l'opérateur économique de la Direction et lui faire découvrir les diverses facilités douanières et les nouvelles procédures relatives aux transactions commerciales". Il a également évoqué les facilités relatives à la réduction des délais douaniers, soulignant "les efforts de la Direction des Douanes pour ouvrir des canaux de communication directes avec les opérateurs économiques pour les accompagner sur le terrain afin de promouvoir les exportations hors hydrocarbures et relancer le commerce". Cette journée d'information a été organisée au niveau du siège de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) sous le slogan "Accompagner les entreprises pour soutenir la relance économique" au profit des opérateurs économiques et des transitaires auprès des douanes afin de faire connaitre les amendements apportés à la structure du tarif douanier, à l'occasion de l'introduction de la nouvelle version (2022) du Système harmonisé (SH) de désignation et de codification des marchandises. Des sujets intéressant la catégorie des opérateurs économiques, en particulier ceux activant dans le secteur de l'exportation et de l'importation, ont également été abordés lors de cette journée. Evoquant le Système harmonisé et l'introduction de modifications dans la tarification douanière nationale, M. Sassi a fourni des explications sur ce système élaboré par l'Organisation mondiale des douanes (OMD)". Ce Système est annexé à la Convention internationale sur le système harmonisé de désignation et de codification des marchandises, entrée en vigueur en janvier 1988, et dont l'Algérie est membre depuis 1991. Ce système harmonisé vise à fluidifier les échanges commerciaux internationaux, à accompagner les marchandises réglementées et à mettre en application les procédures de contrôle du commerce extérieur. Dans une déclaration à la presse, M. Sassi a fait état de "l'introduction et de la désignation de plusieurs produits dans les modifications de la tarification douanière, à l'instar de produits technologiques, de machines tridimensionnelles et de produits sensibles pour permettre aux services douaniers de procéder à un contrôle minutieux". Dans son allocution, le président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI), Tayeb Chebab a souligné la nécessité de renforcer l'accompagnement des opérateurs et institutions économiques, en leur fournissant des informations sur les nouvelles procédures et lois douanières, notamment celles relatives au commerce extérieur. Selon les explications de certains intervenants de la DGD, en vue d'inclure la nouvelle version du SH, le tarif douanier national a connu, à compter du 1e janvier 2022, plusieurs modifications englobant l'annulation de certaines positions et sous-positions de la version précédente du tarif douanier, et la compilation de certaines positions et sous positions de la même version, la création de nouvelles positions et sous positions, et l'annulation, l'amendement et l'introduction de nouvelles observations juridiques dans certaines sections, chapitres et sous positions tarifaires. Ces modifications, au nombre de 351, ont également touché une large tranche de marchandises transfrontalières qui vise à prendre en charge les questions environnementales et sociales à l'échelle mondiale, mais aussi s'adapter aux pratiques commerciales actuelles ayant connu de nouveaux types de produits. Ces modifications ont été effectuées, selon les explications des représentants de la DGD, pour prendre en charge des questions relatives à la santé, la sécurité et la protection du citoyen et de la société et lutter contre les trafics, en plus de s'occuper de la sécurité alimentaire et rattraper le développement technologique. Cela s'ajoute à la prise en charge des produits spéciaux encadrés par différents accords internationaux comme les substances appauvrissant la couche d'ozone (SACO) et la surveillance du mouvement frontalier des déchets dangereux.