La quatrième Commission de l'Assemblée générale de l'ONU, chargée des questions de la décolonisation, a adopté vendredi une résolution, sans vote, réaffirmant le cadre juridique du conflit au Sahara occidental en tant que question de décolonisation et la responsabilité des Nations unies envers le peuple sahraoui. La quatrième commission de l'ONU en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation a pris note du rapport du Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, en date du 4 octobre 2022 soumis à l'Assemblée générale dans lequel il a souligné, entre autres, que la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) de l'Assemblée générale et de la Commission spéciale sur l'état de la mise en œuvre de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés "doit aborder la question du Sahara occidental en tant que question de décolonisation". Dans ce contexte, la Quatrième Commission a réaffirmé le droit inaliénable de tous les peuples à l'autodétermination et à l'indépendance conformément aux principes contenus dans la Charte des Nations unies et dans la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale du 14 décembre 1960 contenant la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés. Elle a également réaffirmé "la responsabilité des Nations unies envers le peuple du Sahara occidental" et demandé au Comité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui concerne la mise en œuvre de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés de "continuer à examiner la situation au Sahara occidental en tant que territoire sujet à décolonisation et d'en faire rapport à l'Assemblée générale lors de sa 78e session", et a également demandé au secrétaire général de soumettre à l'Assemblée générale lors de sa prochaine session un rapport sur la mise en œuvre de cette résolution. La question sahraouie dans son ensemble a été fortement présente dans les délibérations générales de haut niveau de la 77e session de l'Assemblée générale de l'ONU, où plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement ont fait des déclarations exprimant le soutien clair de leur pays au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance et exigeant la tenue d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental.