Les Algériens commémorent la date du déclenchement, le 1er Novembre 1954, de la Guerre de libération nationale, source éternelle de fierté et de dignité, dans une Algérie nouvelle qui a parachevé son processus d'édification institutionnel et repris sa marche vers le progrès et le développement socio-économique. Le processus de redressement a commencé avec l'élection de M. Abdelmadjid Tebboune à la présidence de la République, le 12 décembre 2019, ayant marqué le début de la concrétisation de ses 54 engagements pour une République nouvelle. Dans le même temps, le Président Tebboune a pris plusieurs mesures pour relancer l'économie et la libérer des contraintes bureaucratiques, tout en veillant à préserver le pouvoir d'achat des citoyens, dans une conjoncture marquée par le renchérissement des prix des matières premières. Le président de la République avait décidé d'instituer une Journée nationale de la mémoire -élément déterminant de l'identité nationale- afin de la préserver de toute altération et de la transmettre aux générations futures. C'est dans sa mémoire collective que la Nation algérienne a puisé la force et trouvé les ressorts nécessaires pour se soulever et arracher sa liberté et son indépendance en 1962 après une lutte armée de 7 ans et demi et des sacrifices incommensurables. Le président de la République avait mis en avant, dans un message à l'occasion de la commémoration du 67e anniversaire de la Révolution du 1er Novembre, la porté de Novembre "source de fierté et de dignité du peuple", invitant les institutions en charge de l'histoire du mouvement national et de la Guerre de libération à "élaborer des approches et des programmes aux thèmes et délais fixés et à archiver, au plus tôt, la matière historique en recourant à la numérisation, à garantir les conditions favorables aux chercheurs et créateurs dans diverses disciplines pour mettre en avant la réalité des durs combats et des lourds sacrifices". La commémoration de la Révolution du 1er Novembre coïncide, cette année, avec la tenue du Sommet arabe, sous le signe de l'unification des rangs arabes et de la solidarité, dans une Algérie qui joue de nouveau un rôle actif sur la scène internationale et qui met son action diplomatique au service de la paix et du développement dans le monde. Le Sommet d'Alger se veut un rendez-vous rassembleur et fédérateur et pour réaffirmer le soutien à la cause palestinienne et sa centralité pour les Arabes. Avant la tenue de ce Sommet, les différentes factions palestiniennes ont participé à une Conférence d'unification des rangs palestiniens et signé, le 13 octobre, la "Déclaration d'Alger", dont l'objectif est de mettre fin à une division de plusieurs années, en offrant une plateforme solide pour la réalisation de l'unité nationale palestinienne. La cérémonie de signature s'est déroulée sous la supervision du Président Tebboune, artisan de cette réconciliation inter-palestinienne, qui a salué une journée mémorable dans l'attente de la concrétisation effective de l'édification de l'Etat palestinien indépendant avec Al Qods pour capitale. La "Déclaration d'Alger" a été signée par 14 factions palestiniennes, dont le Mouvement Fatah et le Mouvement de la résistance palestinienne (Hamas). Articulée autour de 9 principes, le document souligne l'importance de l'unité nationale palestinienne comme base de toute résistance à l'occupation israélienne des territoires palestiniens. Le président palestinien, Mahmoud Abbas, avait mis l'accent sur l'importance du Sommet arabe d'Alger, prévu les 1 et 2 novembre, pour relancer le soutien des Etats arabes au peuple palestinien face à l'occupant sioniste. L'Algérie déploie également des efforts constants pour renforcer la sécurité et la stabilité en Libye. Le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Yunus Al-Menfi, s'est félicité du "noble" soutien de l'Algérie aux Libyens, mettant en avant son rôle pivot dans l'étape à venir en vue du règlement de la crise dans son pays, à travers une position unifiée lors du prochain Sommet arabe. Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a qualifié la réunion d'Alger de "Sommet rassembleur". Le secrétaire général des Nations unies, M. Antonio Guterres, qui participera au Sommet en tant qu'invité d'honneur, a salué le rôle "important et actif" de l'Algérie, notamment son leadership sur nombre d'actions déployées par l'ONU pour la prévention et le règlement de conflits régionaux.