Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali a affirmé, mercredi lors de la 44e Conférence des présidents des Parlements africains membres de l'Union parlementaire africaine (UPA) tenue au Zimbabwe, la nécessité de promouvoir les législations nationales relatives à la lutte contre le terrorisme de manière à inclure les dimensions politique, sociale et économique, a indiqué un communiqué de l'APN. Dans son allocution lue par le vice-président de l'APN, M. Lansari Ghali, M. Boughali a indiqué que '"l'approche algérienne en la matière est globale et constitue une référence régionale et internationale", rappelant que l'Algérie "a proposé en 2021 une approche africaine portant intégration des concepts, moyens et nouvelles ressources de nature normative et opérationnelle en vue d'améliorer l'action africaine en matière de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent". Après avoir passé en revue "les dangers des menaces posées par le terrorisme", le président de l'APN a insisté sur "les mécanismes susceptibles de réduire l'accès des terroristes aux fonds et l'intensification de la coopération et la mise en œuvre totale des conventions internationales liées à la lutte contre ce fléau". Lire aussi: Travaux de la 44e Conférence des présidents des parlements africains avec la participation de l'Algérie "Le pullulement des organisations terroristes dans la région du Sahel et en Afrique de l'ouest requiert l'implication de tous les partenaires pour aller de l'avant dans une démarche réalisant la sécurité et la paix", a-t-il ajouté, appelant "les parlementaires à accompagner les gouvernements dans tous les programmes établissant une coopération régionale stratégique pour faire face aux défis de ce fléau international". Il a mis en garde contre "l'usage de l'internet pour la promotion des idéologies terroristes et les idées extrémistes violentes en milieu de jeunes", étant la catégorie ciblée par le recrutement" exhortant à "instaurer les règles de bonne gouvernance dans tous les domaines pour créer un climat favorisant la croissance économique", a-t-il conclu.