Une convention de coopération a été signée lundi entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministère des Moudjahidine et des Ayants droit à l'Université Benyoucef-Benkhedda (Faculté centrale), ayant pour objet, la consolidation de la coordination entre les deux secteurs en matière de préservation de la Mémoire nationale. En vertu de la convention signée par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari et par le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga, les deux parties s'engagent à collaborer dans le domaine de la protection de la Mémoire nationale et à valoriser les recherches des enseignants et des spécialistes de l'histoire d'Algérie, notamment le Mouvement nationale et la Révolution du 1er Novembre. La convention a pour objectifs la consolidation de la coopération et de la coordination entre les entreprises relevant du ministère des Moudjahidine et les laboratoires spécialisés au niveau des universités, en vue de promouvoir la recherche en histoire et la consolider, selon les méthodes scientifiques et académiques modernes. La convention vise à introduire les nouvelles technologies de l`information et de la communication (TIC) et de la numérisation dans l'enseignement de l'histoire et à œuvrer à la numérisation des documents et des publications y afférents. De même, la Déclaration du 1er Novembre 1954 et l'Iliade algérienne seront intégrés dans les normes de l'enseignement de l'histoire, en mettant en exergue la dimension historique de la nation et en focalisant sur ses grandes haltes. Dans une allocution, à l'occasion, le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit a affirmé que cette initiative s'inscrivait dans le cadre de "la poursuite de l'opération de concrétisation du plan d'action du Gouvernement, dans l'axe relatif à la préservation de la Mémoire nationale, étant le pilier essentiel pour la protection des composantes de notre identité et de notre unité nationale". Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a indiqué, pour sa part, que le but de la signature de la présente convention, est d'introduire des méthodes d'enseignement modernes qui reposent sur les technologies et la numérisation. Partant, ajoute le ministre, "il sera procédé au renouvellement des offres de formation en matière d'enseignement de l'histoire dans les universités, à travers l'intégration de tout ce qui est scientifique et exact". A ce propos, M. Baddari a mis l'accent sur l'importance d'encourager et d'accompagner les étudiants à la création des micro-entreprises qui "allient histoire et technologies de pointe".